La FTPE propose un plan de relance pour les petites entreprises de l’Outre-mer

La FTPE propose un plan de relance pour les petites entreprises de l’Outre-mer

© RCI  Martinique

La Fédération des Très Petites Entreprises Outre-mer présentait ce vendredi 11 décembre un plan d’action à destination des TPE des territoires ultramarins. Proposer un réseau et un accompagnement proche de celui des grandes structures, envisageant notamment l’actionnariat ou le capital risque.

Tirant un ensemble de conclusions alors que la crise sanitaire et économique frappe les entreprises depuis maintenant 10 mois, la FTPE Outre-mer, représentant la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane et Saint-Martin, veut sécuriser, pérenniser et envisager le développement des TPE des territoires ultramarins. Proposant un modèle de fonctionnement qui s’approche de celui des moyennes et grandes entreprises, s’appuyant sur un réseau fort de partenaires économiques, juridiques et institutionnels, l’objectif est de structurer le tissu économique des TPE et favoriser l’emploi des jeunes, en visant des débouchés sur de nouveaux marchés.

Alan Nagam, président de la FTPE Outre-mer, était au micro de nos confrères de RCI : « Nous avons créé ces outils pour les accompagner à recréer, et bénéficier d’un accompagnement et d’une ingénierie (…) de la mise en place de l’actionnariat, du capital risque, mais surtout de l’investissement et de l’accompagnement à travers nos partenaires, que ce soit juridique, des experts-comptables, et des consultants en finance. Ce sont ces outils là que nous avons à disposition pour permettre à l’entreprise d’exister et d’aller au-delà. Nous visons des entreprises d’envergure ».

S’appuyant sur le constat récurrent des complexités rencontrées par les plus petits entrepreneurs, notamment les difficultés de paiement des collectivités, les lourdeurs administratives, et le manque d’accompagnement, la FTPE Outre-mer ambitionne ainsi, au-delà d’un effort de structuration, être créatrice d’attractivité, de nouvelles perspectives et l’accès à de nouveaux marchés : « Ce que nous souhaitons c’est que les jeunes diplômés qui partent à l’extérieur reviennent pour diriger les entreprises que nous avons créées, particulièrement dans l’agro-transformation (…) Nous devons créer suffisamment d’usines pour que nous puissions donner du travail à notre jeunesse, et c’est ça le rôle de la FTPE aujourd’hui, avec les outils mis en place. Nous garantissons aux entreprises que nous allons accompagner (…) de bénéficier de soutien financier, de soutien pour répondre aux appels d’offres, mais aussi d’aller sur les fonds européens. Aujourd’hui, les TPE doivent entrer dans l’accompagnement des fonds européens. Nous allons leur garantir ce support ».

Damien CHAILLOT