Judo : Après sa victoire à la Champions League, Teddy Riner va s’éloigner des tatamis pour se faire opérer du coude

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Judo : Après sa victoire à la Champions League, Teddy Riner va s’éloigner des tatamis pour se faire opérer du coude

Revenu pour offrir le titre européen au PSG Judo, sacré en Ligue des champions, le judoka français va s’éloigner des tatamis pour se faire opérer du coude.

 

Un unique combat pour son retour à la compétition cinq mois après les Jeux de Paris. Teddy Riner, vainqueur samedi de la Ligue des champions avec le PSG judo, ne disputera finalement pas le Grand Slam de judo de Paris en février. Le quintuple champion olympique va se faire opérer d’un coude en début d’année, a-t-il annoncé samedi à Montpellier. 

Direction le bloc opératoire

« Je vous l’annonce, Paris je ne fais pas. Parce que je ne suis pas prêt, que ça n’est pas l’objectif de la saison et parce qu’en début d’année, dans deux ou trois semaines, direction le bloc opératoire pour des bobos que j’aurais dû régler avant et que j’ai fait attendre pour la Ligue des champions. Dès que je suis remis de l’opération, je réattaque », a-t-il déclaré.

La Fédération française de judo avait annoncé lundi la participation de Riner au prestigieux Grand Slam de Paris, mais le Guadeloupéen de 35 ans a finalement dû se résoudre à annuler sa venue.

Objectif, les JO de Los Angeles en 2028

« J’avais pensé que (je pourrais participer), mais le staff médical m’a rappelé à l’ordre. Je dois aller en direction du bloc opératoire pour régler mon coude qui est blessé depuis bien trop longtemps maintenant. On va arrêter de tirer sur la corde si je veux aller jusqu’aux JO de Los Angeles », en 2028.

Teddy Riner avait déjà subi une opération au coude droit en 2015 avant les Jeux de Rio, mais une nouvelle opération était indispensable, a-t-il expliqué. « Ce coude, ça fait sept ans que je dois le faire opérer. J’ai tiré dessus et là ça y est, je ne peux plus, ça fait trop mal », a souligné Riner.

« À chaque fois, j’avais un kiné ou un ostéo qui me le replaçait à chaque entraînement ou après chaque compétition, ou bien on essayait de trouver des techniques pour le straper pour ne pas qu’il sorte », a-t-il ajouté. « Donc ça y est, aujourd’hui, il faut prendre le taureau par les cornes, il faut y aller, c’est tout ».

Avec AFP