Dans une volonté d’acter une politique de transition écologique forte, le Centre spatial guyanais (CSG) lancera en juin le chantier d’une centrale photovoltaïque de plus de 10 000 panneaux solaires. À l’horizon 2030, le CSG vise la création d’une seconde centrale photovoltaïque et de deux centrales à biomasse.

Atteindre un mix énergétique avec 90 % d’énergie renouvelable d’ici 2030 grâce à 2 centrales photovoltaïques et 2 centrales à biomasse, c’est l’objectif du CSG qui lance cette année la création d’un parc qui couvrira 25 % des besoins en électricité du Centre National d’Études Spatiales (CNES).

Ce premier parc photovoltaïque de 10 000 panneaux, couvrant 4,5 hectares de terrain du CSG, est la première étape dans l’orientation vers les énergies renouvelables, le CSG consommant à lui seul entre 15 et 18 % de la production électrique guyanaise, ainsi que la limitation du gaz à effet de serre induit par la présence du centre spatial, générée par des groupes électrogènes fonctionnant au diesel, ou encore la décomposition des forêts au barrage hydroélectrique du lac de Petit Saut. Ainsi, grâce à cette première centrale photovoltaïque de 4,2 MégaWatts, le CSG produira 25 % de ses besoins de consommation d’électricité, et générera 30 fois moins d’émission de gaz à effet de serre.

Didier Cauquil, expert senior maîtrise des énergies et infrastructures au CSG, CNES : « Les panneaux photovoltaïques retenus sont énergétiquement très performants, ils présentent l’un des meilleurs bilan carbone du marché, 350 kilogrammes d’équivalent CO2 par panneau ». Ce chantier très attendu, qui sera mis en œuvre par Voltalia, débutera en juin 2022 pour une livraison attendue à l’horizon de l’été 2023.

Damien Chaillot