Le Comité territorial de pilotage du projet « CHRU de Guyane – Santé 2025 » officiera sa première réunion ce jeudi 9 septembre 2021. Ce premier rendez-vous d'un comité multidisciplinaire signe le coup d'envoi du projet tant attendu du futur Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Guyane.
Composé de professionnels du secteur de la santé, de la formation et de la recherche, d’élus, de représentants de l’État, des personnels et des patients, de représentants des socioprofessionnels de Guyane, le comité territorial de pilotage du projet « CHRU de Guyane – Santé 2025 » se réunit pour la première fois ce jeudi 9 septembre à l’université.
La création tant attendue du CHRU de Guyane à l'horizon 2025 a pour vocation de diversifier l’offre de soins en Guyane, créer des formations universitaires en santé, soutenir le travail des chercheurs, attirer des professionnels de santé, mais aussi par ruissellement à faire progresser les infrastructures de transport, numériques et de logement nécessaire qui en découlent, puisque la création du CHRU nécessite d’avancer sur de nombreux chantiers.
Ce comité de pilotage, présidé par le préfet et le président de la CTG, fort de 21 membres permanents et 59 membres consultatifs, se réunira régulièrement jusqu’en 2025 avec toutes les parties prenantes du projet, structurant pour le territoire. Il sera organisé par la directrice générale de l’ARS qui en assumera le secrétariat général. Le recteur de Guyane, ainsi que le président de l’Université feront également partie des membres permanents du comité.
Instance décisionnelle du projet le Comité de pilotage garantira la coordination du projet et la mise en œuvre des actions nécessaires, au fur et à mesure, jusqu’en 2025, suivant ainsi la directive émise en mars dernier par le rapport des inspections générales sur l’offre de soins en Guyane et la création du CHRU. Les ministres ont alors insisté sur la nécessité de bien organiser la démarche projet et d’associer l’ensemble des acteurs. La prochaine réunion du Comité est fixée à la mi-octobre.
De nombreux professionnels de santé ont d'ores et déjà entamé les échanges techniques nécessaires à la mise à jour prochaine du « Projet Régional de Santé » (PRS), une étape importante, car en France, le développement de nouvelles activités de soins est strictement encadré : si de nouvelles activités ne sont pas prévues au PRS, elles peuvent ne pas être autorisées. Le PRS actuel, rédigé en 2018, doit donc être actualisé pour intégrer et soutenir la création du CHRU.
Damien Chaillot