Guyane : Gabriel Serville rencontre les chefs d’établissements avant la rentrée des classes

© Collectivité territoriale de Guyane

Guyane : Gabriel Serville rencontre les chefs d’établissements avant la rentrée des classes

Le président de la Collectivité de Guyane (CTG), Gabriel Serville, a convié ce lundi 29 août 2022 le recteur d’Académie ainsi que les chefs d’établissement du second degré du territoire afin de présenter les chantiers engagés en faveur de l’enseignement sur le territoire.



Tous les chefs d'établissements des collèges et lycées étaient invités par la CTG afin d’échanger sur les chantiers lancés en faveur des infrastructures du territoire, et d’en faire un état des lieux complet.
Présenter les nouvelles installations, faire le point sur les 28 chantiers effectués à l’échelle de la Guyane, pour un montant total de 2,5 millions d’euros.

Un pas dans la bonne direction et une volonté de travail conjoint selon Gabriel Serville, au micro de nos confrères de Guyane la 1ère : « Tous les établissements sont opérationnels, on a fait ce travail d’échanges en permanence avec les chefs d’établissements (…) mais quoiqu’il advienne, les services de la CTG sont à l’écoute des chefs d’établissement pour pouvoir répondre très rapidement aux demandes que ces derniers nous feraient remonter ».

Même son de cloche pour Philippe Dulbecco, le nouveau recteur de l’académie de Guyane : « Une programmation des sujets prioritaires commune et un déploiement concerté. Je crois que c’est vraiment un point essentiel et je crois que le Président, et en tout cas, c’était ma volonté, nous souhaitions d’emblée, devant les hauts cadres réunis, donner la tonalité de la manière dont nous souhaitons fonctionner et nous coordonner ensemble ».

Des données positives, tempérées par Sarah Laure Ebion, secrétaire adjointe du Syndicat National des Enseignements de Second degré, Fédération Syndicale Unitaire (SNES FSU), qui rappelle le problème récurrent et toujours présent en Guyane de l’inadéquation d’offre et de demande en termes de scolarisation sur le territoire. L’an dernier, pour le premier et second degré, entre 6.000 et 10.000 élèves n’ont pu accéder aux études. Une situation qui, selon Sarah Laure Ebion, invité sur le plateau de Guyane la première se reproduira « sûrement, puisque la hausse démographique n’a de cesse, on est en termes de dotation ministérielle en deçà de ça, et on n'arrive pas à absorber et avoir un taux d’encadrement suffisant pour ce nombre d’élèves. Il faut créer des postes, mais même si on créait les postes, on n’a pas les établissements ».
 

Damien CHAILLOT