Dans une lettre adressée au ministre des Outre-mer, la sénatrice Marie-Laure Phinéra-Horth, le sénateur Georges Patient et le député Lénaïck Adam, alertent sur la situation des socio-professionnels et appellent à « prendre des mesures spécifiques et adaptées à la situation des entreprises guyanaises en les déclinant secteur par secteur ». 

Les parlementaires guyanais demandent aussi au ministre Sébastien Lecornu d’ « établir un dialogue avec les représentants socio-professionnels » et d’apporter « une réponse sous forme de mesures fortes et spécifiques » à la Guyane. Ils rappellent notamment que le département « vit sans discontinuer sous le poids des mesures sanitaires de restrictions de liberté plus ou moins fortes selon l’évolution de l’épidémie ». 

Ils déplorent aussi que « malgré les mesures de soutien aux entreprises » prises par Paris, « beaucoup d’entreprises guyanaises ne peuvent plus faire face ». « Les mesures sont insuffisantes pour leur permettre de subsister plus longtemps avec aussi peu d’activités » poursuivent-ils, soulignant que « plus de mille entreprises ont déjà disparu » et « 30% du secteur artisanal est amené à disparaître ».