©Polynésienne des Eaux
Maximilien Pellegrini, Directeur général délégué des activités Eau France de Suez, et Didier Vallon, Directeur général outre-mer Suez Eau France sont actuellement en visite en Polynésie française, plus précisément sur l’île de Bora Bora. Le but ? Découvrir le « patrimoine de la collectivité de Bora Bora sur les domaines de l’eau potable et de l’assainissement et la signature d’un avenant au règlement du service de l’eau potable de l’île », indique un communiqué de la filiale polynésienne ci-dessous.
Sur Bora Bora l’année a démarré par une visite officielle, en présence de Gaston Tong Sang Maire de Bora Bora, qui a accueilli Maximilien Pellegrini, Directeur général délégué des activités Eau France de Suez, accompagné de Didier Vallon et Benoît Burguin, respectivement Directeur Général outre-mer Suez Eau France et Directeur général de la Polynésienne des Eaux (filiale de Suez sur cette Collectivité d’Outre-mer, ndlr). Cette visite avait pour objectif d’une part, de découvrir le patrimoine de la collectivité sur les domaines de l’eau potable et de l’assainissement et d’autre part, d’échanger autour des projets environnementaux de l’île.
La signature l’avenant 13 du règlement du service de l’eau potable de Bora Bora
Cette rencontre entre la Commune de Bora Bora, le Groupe Suez eau France et la Polynésienne des Eaux a été l’occasion de procéder à la signature de l’avenant 13 qui actualise le règlement du service de l’eau potable permettant de bénéficier des services dématérialisés.
Le « re-use » : réutiliser les eaux usées traitées pour préserver les ressources
La visite des installations a débuté par la station d’épuration de Povai et notamment par l’unité d’ultrafiltration. Bora Bora est la première île du Pacifique à réutiliser ses eaux épurées grâce à l’ultrafiltration (traitement membranaire de haute technologie) pour des besoins industriels. Le système d’assainissement collectif comprend 73 postes de refoulement et 2 stations d’épuration et depuis 2020 ce système est complété par un service d’assainissement non collectif, ce qui conduit désormais à une gestion complète de l’assainissement sur l’île.
L’île compte 10 600 habitants, accueille 100 000 touristes par an (avant la crise sanitaire, ndlr) et attire les plus grandes chaînes hôtelières du monde.
L’eau industrielle est destinée en priorité à l’arrosage des espaces verts des hôtels, mais grâce à sa qualité, son utilisation a pu être étendue à la protection incendie ou encore au nettoyage industriel, au lavage des bateaux notamment les navettes d’Air Tahiti et aux engins de chantier et de construction. Elle permet d’éviter l’utilisation de l’eau potable pour ces usages et donc préserve les ressources en eau de l’ile, une solution efficace en faveur du développement durable et de la protection du précieux lagon.
L’osmose inverse : une solution pour les îles en manque de ressources en eau
Dans un deuxième temps, la visite s’est poursuivie à l’usine d’osmoseurs de Anau. Grâce aux osmoseurs mis en place en 2001 sur Anau et Faanui la commune de Bora Bora devient pionnière du dessalement d’eau de mer en Polynésie française. Avec ce système de transformation ce sont 10 600 habitants et 800 bungalows des 7 principaux hôtels de l’île qui sont alimentés en eau potable. La capacité de production de ces usines est de 3000 m3 /jour.
L’île de Bora Bora raccordée à la télé-relève
En 2017 les premiers compteurs de télé-relève ont été posés sur l’île de Bora Bora, trois ans plus tard la quasi-totalité de l’île soit 3095 compteurs sont équipés de la télé-relève. La télé-relève est une innovation en Polynésie française et l’île de Bora Bora en est le précurseur. Grâce à cette technologie, les abonnés de l’île peuvent être informés en temps réel des fuites ou des surconsommations en souscrivant au service gratuit « Alerte fuites et surconsommations ».