Pacifique : L’Australie confiante dans le maintien de l’alliance militaire Aukus sous la future présidence Trump

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Pacifique : L’Australie confiante dans le maintien de l’alliance militaire Aukus sous la future présidence Trump

La cheffe de la diplomatie australienne, Penny Wong, a dit jeudi avoir « confiance » dans le fait que l’élection de Donald Trump ne porte pas atteinte à l’alliance de défense Aukus entre l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis.

« J’ai une grande confiance dans le fait qu’Aukus continue à être quelque chose que les deux côtés » du Congrès des États-Unis soutiennent, a déclaré jeudi la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong, assurant que Washington et Canberra souhaitaient tous deux une région Asie-Pacifique « stable » et « paisible ».

L’alliance de défense Aukus a été mise en place en septembre 2021 par l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis pour renforcer leurs liens militaires et contrecarrer l’influence de la Chine dans le Pacifique Sud. Il prévoit notamment de doter Canberra d’une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire à partir de 2040.

« Très heureux des progrès réalisés »

« Nous parlons avec les deux camps politiques aux États-Unis depuis longtemps à propos de ce projet », a dit Penny Wong aux médias australiens. « Nous sommes très heureux de constater les progrès que nous avons réalisés avec le soutien des républicains comme des démocrates », a-t-elle ajouté.

Certains observateurs craignent que Donald Trump ne se débarrasse de cette alliance militaire ou ne tente d’en modifier le contenu, dans la droite ligne de sa politique « L’Amérique d’abord » en matière de relations étrangères. La Chine a vivement critiqué le pacte de sécurité Aukus. Elle estime que la livraison à Canberra de sous-marins à propulsion nucléaire est une violation des règles de non-prolifération nucléaire, et y voit une menace pour sa sécurité.

Jeudi, le Premier ministre australien Anthony Albanese a indiqué sur X avoir félicité Donald Trump pour sa réélection lors d’un appel et avoir parlé avec lui des relations américano-australiennes, « d’Aukus, du commerce et des investissements ». « J’ai hâte que nous travaillions ensemble dans l’intérêt de nos deux pays », a écrit Anthony Albanese.

 Avec AFP