Nouvelle-Calédonie : Les groupes de travail sur l’avenir institutionnel progressivement installés

Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer avait installé, lors de sa visite sur l'archipel en décembre, le premier groupe de travail sur « Foncier et souveraineté alimentaire » ©Gérald Darmanin

Nouvelle-Calédonie : Les groupes de travail sur l’avenir institutionnel progressivement installés

Les groupes de travail sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie ont été progressivement installés par le Haut-commissaire de la République sur l’archipel et ce, depuis la visite début décembre de Gérald Darmanin.

Le groupe de travail « Foncier et souveraineté alimentaire » a été installé par le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, le 2 décembre et s'est réuni de nouveau le 20 décembre dernier, a rappelé le Haut-commissariat dans un communiqué. Le groupe de travail « Rayonnement régional » s'est réuni pour la première fois le 29 décembre.

Ce mercredi a également été installé à la résidence du haut-commissaire, le groupe travail « Développement économique, emploi, grands investissements ». Le groupe de travail « Égalité des chances et cohésion sociale » sera installé par le Haut-commissaire Patrice Faure, ce vendredi 13 janvier dans la matinée. 

« Ces groupes, qui se réuniront à plusieurs reprises en ce début d'année, visent à alimenter les discussions portant sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, desquelles découlera une nouvelle organisation politique et institutionnelle » ajoute le Haut-commissariat. Ces groupes avaient été annoncés par la Première ministre Élisabeth Borne lors de la Convention des partenaires d’octobre dernier, pour « élargir le champ des discussions au-delà des seules questions institutionnelles et d'aborder les principaux sujets à enjeux pour la Nouvelle-Calédonie »

D’autres groupes de travail -qui réunissent à la fois élus, politiques, acteurs économiques, sociaux, culturels et coutumiers- doivent encore être installés, notamment sur les thématiques du nickel, de la souveraineté énergétique et transition écologique, des valeurs, de l'identité commune et de la réconciliation, et des questions institutionnelles. Pour ce dernier, le gouvernement s’est engagé à attendre le congrès du FLNKS prévu en ce début d’année, vraisemblablement en février.