Indopacifique : Vers un renforcement des « capacités d’action » entre la France et la Papouasie-Nouvelle-Guinée

James Marape, Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, et Emmanuel Macron lors de la visite de ce dernier dans cet État du Pacifique, en juillet 2023 ©Outremers360

Indopacifique : Vers un renforcement des « capacités d’action » entre la France et la Papouasie-Nouvelle-Guinée

Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères a présenté un projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre Paris et Port-Moresby, relatif à la coopération en matière de défense et au statut des forces, a-t-on appris dans le compte rendu du conseil des ministres.

Cet accord, signé le 31 octobre 2022 à Port-Moresby, tend à régir, sur une base réciproque, la coopération en matière de défense et de sécurité entre les deux États. Il confère un statut juridique protecteur aux personnels français et papouasiens engagés dans des activités de coopération militaire ou des opérations d’assistance humanitaire en cas de catastrophe naturelle ou toute autre situation d’urgence affectant le territoire des Parties. 

Le renforcement du niveau de coopération de défense entre la France et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, notamment dans les domaines de la sûreté et de la surveillance maritime, de l’assistance humanitaire en cas de catastrophe naturelle, a rendu nécessaire l’adoption d’un cadre juridique robuste et adapté pour sécuriser ces activités.

Ce besoin s’inscrit pleinement dans le cadre de la stratégie française en Indopacifique et concourt à la mise en œuvre d’activités opérationnelles d’intérêt pour nos forces, tel que le cycle d’exercices multilatéraux d’assistance humanitaire « Équateur-Croix du Sud », réalisé sur sol calédonien.

« Dans le Pacifique Sud, grâce aux Forces armées de Nouvelle-Calédonie, la France joue un rôle clé pour la coopération régionale, notamment face aux catastrophes climatiques. Le texte sur l'accord France/Papouasie-Nouvelle-Guinée présenté en Conseil des ministres renforcera nos capacités d'action », a expliqué le ministre des Armées Sébastien Lecornu.