À la demande des habitants de Wallis-et-Futuna, la compagnie Aircalin a ajouté un vol par semaine durant trois semaines entre l’archipel et la Nouvelle-Calédonie. Une rotation financée en partie par l’État afin d’assurer la continuité territoriale. Un sujet de notre partenaire Les Nouvelles Calédoniennes.
Les Wallisiens et les Futuniens ont été affectés par la crise en Nouvelle-Calédonie, qui a commencé le 13 mai. En effet, les vols entre l’aéroport de Wallis-Hihifo et La Tontouta ont été stoppés durant quatre semaines. Et Wallis-et-Futuna n’est relié au reste du monde qu’à travers Aircalin et la Nouvelle-Calédonie.
La reprise, le 8 juin, s’effectuant au rythme d’une rotation hebdomadaire, était « insuffisante pour permettre aux Wallisiens et Futuniens qui le souhaitent de quitter ou de regagner le territoire », explique la préfecture de Wallis-et-Futuna. Une seule rotation ne permet pas également « l’acheminement sur le territoire de fret urgent. »
La préfecture a donc demandé à l’État un soutien, qui a concédé à financer, en accord avec la compagnie aérienne, un vol supplémentaire par semaine entre le 22 juillet et le 11 août. La demande étant trop faible, Aircalin n’est pas en mesure d’assurer les mêmes rotations qu’avant les émeutes, et économiquement la société est dans une situation délicate.
Le dernier vol supplémentaire financé en partie par l’État décollera le 5 août de la Tontouta. Des liaisons afin de « maintenir la continuité territoriale entre Nouméa et Wallis », selon la compagnie aérienne, mais aussi d’assurer « l’acheminent du fret, des fournitures médicales, du courrier postal… » détaille la préfecture de Wallis-et-Futuna.
Aurélia Dumté pour Les Nouvelles Calédoniennes