Lors d’une rencontre à Paris ce mardi, le membre du gouvernement calédonien Christopher Gygès, en charge notamment de l’économie maritime, et Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du cluster maritime français, ont acté l’organisation d’assises de l’économie maritime de l’Indopacifique en Nouvelle-Calédonie.
Des assises de l’économie maritime dans l’Indopacifique « pour qu’on ait une réponse public-privé sur des grands enjeux à la fois locaux, régionaux et nationaux » a expliqué Christopher Gygès.
Outre le Cluster maritime calédonien, ces assises regrouperait aussi les Cluster maritimes de Polynésie, de Wallis et Futuna, de La Réunion et de Mayotte, en plus des pays de la région. Pour Frédéric Moncany de Saint-Aignan, il s’agira aussi de « montrer combien la France est présente, à une dynamique, un rayonnement et des possibilités dans toutes ces zones ».
De passage à Paris, Christopher Gygès a rencontré Frédéric Moncany de Saint-Aignan ce mardi. Une rencontre importante pour le membre du gouvernement calédonien : « Le cluster maritime national a un rayonnement important et apporte une aide précieuse pour faire bouger nombres de dossiers en métropole ».
Une rencontre toute aussi importante pour le président du Cluster maritime français, dont la mission est d’assurer la « promotion de l’économie maritime française ». Une économie maritime qui, pour 97%, se situe en Outre-mer, rappelle-t-il. « Bien évidemment la Nouvelle-Calédonie est un endroit central de cette promotion, ce développement de l’économie maritime particulièrement dans le cadre de la stratégie indopacifique ».
Pour Frédéric Moncany de Saint-Aignan, il s’agissait aussi de « coordonner nos efforts en public-privé, avec le cluster maritime de Nouvelle-Calédonie, pour promouvoir les acteurs maritimes français dans cette économie bleue dans le Pacifique et la Nouvelle-Calédonie ».
Christopher Gygès en a profité pour faire une présentation du pôle maritime d’excellence « avec une activité multi-sites avec à la fois du développement maritime, de la formation, de l’innovation mais aussi des grands projets à mettre en place au niveau du démantèlement des navires hors d’usage ».
Le membre du gouvernement calédonien a axé sa mission parisienne sur le salon Vivatech, où la Nouvelle-Calédonie tient un stand rassemblant aussi des acteurs de Polynésie et de Nouvelle-Zélande. L’archipel entend ainsi « montrer le savoir-faire des start-ups calédoniennes et de la région Pacifique », « montrer que la Nouvelle-Calédonie est une terre attractive pour les investisseurs », et « ouverte sur le monde ». « On cherche à faire venir le savoir-faire et montrer notre savoir-faire ».
