Après deux ans de présidence martiniquaise, la gouvernance de l’office de développement de l’économie agricole d’outre-mer (l’ODEADOM) sera renouvelée le 23 novembre. Une présidence qui reviendra à La Réunion. A ce jour, deux candidatures réunionnaises sont pressenties : il s’agit de Frédéric Vienne, président de la Chambre d’agriculture de La Réunion et Joël Sorres, président de la Fédération des coopératives agricoles de La Réunion. Joint par Outremers 360, Joel Sorres affirme vouloir faire de l’ODEADOM, le véritable porte-voix national et européen de l’agriculture des Outre-mer.
Après avoir occupé plusieurs postes au sein de structures agricoles de la Réunion (La SAFER, ARIFEL, TERRACOOP), Joël Sorres a annoncé sa volonté de briguer la présidence de l’Odeadom. Une institution que Joel Sorres connaît bien car il a exercé durant cinq ans, la fonction de président du comité sectoriel diversification végétale de l’ODEADOM. Fort de ses expériences, Joel Sorres entend «défendre, conforter et préserver l’intérêt de l’ensemble de l’agriculture des territoires des Outre-mer». « Dans l’intérêt de l’agriculture réunionnaise et ultramarine, il m’apparaît important, en pleine crise sanitaire et économique où la vigilance est de mise, de pouvoir mettre mon expérience, mon savoir faire et ma disponibilité au bénéfice du plus grand nombre. Force de proposition, j’ai toujours été un homme de dialogue et de construction», écrit-il dans sa déclaration de candidature.
Pour le candidat, l’ ODEADOM est « l’un des seuls espaces qui reste aux professionnels des outre-mer pour porter la parole de nos filières, de sa structuration et de son développement sur le plan national et Européen». Pour relancer l’agriculture ultramarine, Joel Sorres a listé comme engagement « d’encourager une structuration des filières autour d’un modèle interprofessionnel (suivant les territoires) pour mettre concomitamment le revenu des producteurs et les besoins du marché au centre des préoccupations des collectivités et de celles de l’office de développement pour les outre-mer et d’œuvrer à adapter les soutiens nationaux et de l’union européenne aux contextes techniques, commerciaux et économiques auxquels sont confrontés nos productions dans le respect des projets de nos territoires respectif».
Sur le plan de la gouvernance de l’ODEADOM, Joel Sorres souhaite faire de l’office « un lieu d’échange et de concertation constructif entre les professionnels et l’administration en proposant de réactiver le comité stratégique de l’ODEADOM et lien avec les comités sectoriel, de simplifier certaines présentations du budget et des comptes administratifs en tenant compte des contraintes règlementaires,faire intervenir les présidents de comité sectoriel à présenter leurs travaux au sein de notre conseil d’administration, d’échanger sur le terrain avec les professionnels des Outre-Mer mais aussi et surtout ceux du continent».
