Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité et Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement ont annoncé l’installation d’un réseau départemental de référents chargés d’accompagner le déploiement du plan France 2030 et d’accélérer les implantations industrielles et logistiques dans tous les territoires. Nathalie Infante, secrétaire générale aux affaires régionales de la Préfecture de La Réunion, a été ce vendredi 24 mars désignée comme référente « France 2030 et à l’accélération de projets industriels » sur le territoire de La Réunion.
Ce réseau a été officiellement lancé le 23 mars 2023 à l’occasion d’un séminaire présidé par le ministre délégué chargé de l’Industrie, Roland Lescure, la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, Dominique Faure, et le secrétaire général pour l’investissement, Bruno Bonnell. « L’objectif de réindustrialisation du pays est un enjeu majeur qui doit permettre de rebâtir une indépendance productive et énergétique en s’appuyant sur le déploiement du plan d’investissement France 2030 et sur l’accompagnement des projets industriels et logistiques. Cet effort de réindustrialisation ambitieux doit s’ancrer dans tous les territoires, dans le cadre d’une démarche partenariale et territorialisée», souligne un communiqué du Gouvernement. « S’inscrivant en complémentarité des organisations déjà en place, notamment autour des préfètes et préfets de région, ce réseau de référents doit permettre à tous les territoires et à toutes les entreprises, notamment les PME et les ETI, issues par exemple des Territoires d’industrie, de s’approprier la dynamique de réindustrialisation et d’innovation voulue par le Gouvernement, et à chaque entreprise et à chaque élu de trouver un relai sur le terrain».
Ces référents départementaux ont pour mission d’accompagner le déploiement de France 2030 dans une approche territoriale. Ainsi, ils relaieront les informations sur le plan France 2030, mobiliseront les acteurs départementaux pour la détection des projets, faciliteront l’accès des entreprises, notamment celles présentes dans les Territoires d’industrie, aux dispositifs de France 2030 et participeront aux instances régionales de pilotage de ce plan. Ils seront chargés également d’accélérer les implantations industrielles et logistiques. Pour cela, ils animeront une revue départementale des projets stratégiques afin de mobiliser l’action étatique sur le territoire pour accélérer les procédures administratives d’autorisation et anticiper d’éventuelles problématiques liées à l’implantation d’activités industrielles, comme la recherche de foncier et le recrutement de nouveaux salariés. Les sous-préfets référents accompagneront les projets prioritaires pour leur département, qu’ils aient été soutenus ou non dans le cadre de France 2030.
Le plan France 2030, c'est quoi ? Une double ambition : transformer durablement des secteurs clefs de notre économie (santé, énergie, automobile, aéronautique ou encore espace) par l’innovation technologique, et positionner la France non pas seulement en acteur, mais bien en leader du monde de demain. De la recherche fondamentale, à l’émergence d’une idée jusqu’à la production d’un produit ou service nouveau, France 2030 soutient tout le cycle de vie de l’innovation jusqu’à son industrialisation. Un programme inédit par son ampleur : 54 milliards d’euros seront investis pour que nos entreprises, nos universités, nos organismes de recherche, réussissent pleinement leurs transitions dans ces filières stratégiques. L’enjeu : leur permettre de répondre de manière compétitive aux défis écologiques et d’attractivité du monde qui vient, et faire émerger les futurs leaders de nos filières d’excellence. France 2030 est défini par deux objectifs transversaux consistant à consacrer 50 % de ses dépenses à la décarbonation de l’économie, et 50% à des acteurs émergents, porteurs d’innovation sans dépenses défavorables à l’environnement (au sens du principe Do No Significant Harm - ne pas causer de préjudice important). Une mise en œuvre collective : pensé et déployé en concertation avec les acteurs économiques, académiques, locaux et européens pour en déterminer les orientations stratégiques et les actions phares. Les porteurs de projets sont invités à déposer leur dossier via des procédures ouvertes, exigeantes et sélectives pour bénéficier de l’accompagnement de l’État. Un pilotage par le Secrétariat général pour l’investissement pour le compte de la Première ministre et mis en œuvre par l’Agence de la transition écologique (ADEME), l’Agence nationale de la recherche (ANR), Bpifrance et la Banque des Territoires.
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