©Facebook / Saïd Omar Oïli
À l’issue des dernières élections municipales, qui avait vu la victoire dès le premier tour du maire sortant, Saïd Omar Oili, deux opposants avaient déposé des recours, invoquant des dysfonctionnements dans le processus électoral. Ils ont été déboutés par le tribunal administratif.
Omar Simba et Ousséni Manfou étaient les initiateurs des recours au tribunal administratif, accusant Saïd Omar Oili d’avoir truqué les dernières élections municipales. Plusieurs éléments étaient annoncés par les protagonistes, parmi lesquels la présence de votants dans différents bureaux, des écarts entre le nombre d’enveloppes et de signatures, ou encore des bourrages d’urnes.
Si le juge remet en cause la faible présence d’éléments probants permettant de tenir l’accusation, certaines irrégularités ont tout de même été constatées, mais elles sont jugées « isolés », et leurs impacts minimes. Exemple d’accusation portée, des problématiques liées aux procurations étaient avancées par les plaignants. Le juge ne constatant qu’aucun Procès-Verbal émanant des bureaux de vote ne font état de tels incidents, l’accusation ne pouvait tenir.
Au bilan, malgré de multiples accusations, aucune ne s’accompagnait de preuves tangibles. Le juge déclarant que si « dix suffrages irréguliers doivent être hypothétiquement retranchés du nombre de suffrages exprimés et du total des voix obtenues par la liste conduite par M. Omar Oili. Ils ne révèlent pas, compte tenu de leur nature et du très faible nombre de suffrages concernés, l’existence d’une fraude généralisée ».
L’écart entre les candidats étant de 1 000 voix, cette dizaine d’invalidations ne suffiraient donc pas à remettre en cause le résultat du scrutin. Saïd Omar Oili est par conséquent maintenu à Dzaoudzi-Labattoir
Damien Chaillot