Dans un communiqué publié ce vendredi 14 janvier, le Préfet de la Réunion a acté de nouvelles mesures en faveur du système hospitalier de l'île pour contrer une épidémie toujours plus active. En revanche, les conditions d'application du couvre-feu reste inchangées et la mise en oeuvre d'un confinement n'a pas été abordée.
A La Réunion, la circulation de l'épidémie de la Covid-19 poursuit sa progression. Les indicateurs sanitaires font état de contaminations toujours plus nombreuses.« Le taux d’incidence a dépassé le seuil de 3 400 contaminations pour 100 000 habitants et ce sont 5000 cas positifs qui sont enregistrés quotidiennement depuis le début de la semaine ainsi qu'une croissance du nombre d’admission en réanimation et en médecine COVID» a souligné la Préfecture de La Réunion dans un communiqué ce vendredi 14 janvier. Toutefois, la Préfecture souligne que la situation hospitalière est pour l'heure maîtrisée en raison « d'un nombre d'admissions hebdomadaires en réanimation inférieur à la progression des contaminations et des efforts de réorganisation des établissements publics et privés de santé qui ont permis d’augmenter significativement les capacités d’accueil au cours des 4 dernières semaines et de faire face à l’augmentation des besoins d’hospitalisation des patients»
Pour parer à une saturation des hôpitaux de l'île, les autorités sanitaires qui estiment que « le pic de contaminations se manifesterait pleinement dans les 2 à 3 semaines qui viennent», ont fait le choix d'anticiper en augmentant les capacités hospitaliers. « Dès la semaine prochaine, sur le plan sanitaire, le système hospitalier va continuer à s'adapter pour anticiper d’éventuelles augmentations de réanimation en armant 6 à 8 lits supplémentaires (par la fermeture de nouvelles salles de bloc opératoire) et l’ARS a sollicité un renfort national de médecins anesthésistes et d’infirmiers spécialisés en réanimation pour permettre une éventuelle nouvelle augmentation capacitaire» a précisé la Préfecture.
Ces nouveaux lits supplémentaires et cette réorganisation de certains services permettront de disposer d'un potentiel de 113 lits de réanimation contre 100 lits aujourd’hui.
Par ailleurs, la prise en charge à domicile en toute sécurité des patients malades du COVID et n'ayant pas besoin d'être hospitalisés sera facilitée. L'offre de vaccination sera également renforcée et développée.
