Thierry Marx, président confédéral de l’Umih, première organisation professionnelle du secteur de l’hôtellerie-restauration, est venu à Mayotte vendredi 17 janvier pour témoigner de son soutien aux professionnels sinistrés. Après avoir rencontré, le Préfet, les adhérents de l’Umih Mayotte, les acteurs des filières agricoles et de la Formation, le chef étoilé a apporté des réponses concrètes à la fédération départementale représentée par son président, Charles-Henri Mandallaz.
Déjà confrontée à des défis économiques majeurs, Mayotte voit sa situation s’aggraver après le passage du cyclone Chido. Les secteurs clés comme l’hôtellerie-restauration, le tourisme et l’agriculture sont particulièrement touchés avec 67 % des établissements fermés. Ces activités, essentielles pour l’emploi et l’attractivité de l’île, sont aujourd’hui en péril.
Face à cette crise majeure, Thierry Marx est venu à la rencontre de ses adhérents et en soutien à Charles-Henri Mandallaz, président de l’Umih Mayotte. «Devant la situation préoccupante de Mayotte, l’Umih que je représente, souhaite apporter à ses adhérents son soutien à court et long terme. Et, je vous assure de la mobilisation des permanents de notre organisation, dans la gestion de crise de Mayotte au quotidien. Pour suivre, l’acheminement des 200 000 litres d’eau, effectué fin décembre grâce à la mobilisation des syndicats départementaux et de la Source des Abatilles, nous organiserons d’autres envois d’eau et de vivres. » a exprimé le président Thierry Marx dans un communiqué.
La fédération départementale, sur le terrain depuis le lendemain de la catastrophe naturelle, contribue activement à fédérer les eƯorts des professionnels, élus et citoyens pour transformer cette crise majeure en une opportunité de reconstruction. Une feuille de route a été définie pour : Évaluer les dommages et planifier les réparations ; Obtenir des aides adaptées pour les entreprises sinistrées ; Réduire les surtaxes sur le fret aérien, essentiel pour l’approvisionnement ; Renforcer les liens avec le secteur agricole et les acteurs de la formation. « Avec près de 60 adhérents sur le département, l’Umih Mayotte joue un rôle structurant pour accompagner les métiers de sa filière en : montée en compétences, professionnalisation, mise en conformité pour des normes parfois diƯiciles à appliquer localement… Et dans le contexte actuel, notre syndicat professionnel est en première ligne pour répondre aux défis urgents des infrastructures détruites, des pertes agricoles massives et de la chute de l’activité touristique » a commenté Charles-Henri Mandallaz.
« Devant l’ampleur des dégâts, il n’est pas réaliste de penser que l’on pourra ouvrir dans deux mois. En ce sens, la mesure envisagée par le gouvernement dans la loi-Urgence ne répond pas aux besoins des entreprises des filières tourisme, formation et agriculture. Pendant que les cultures repartent de zéro, nous devons nous approvisionner par un fret aérien surtaxé bien pénalisant. Et plus globalement, ce projet d’aide se révèle déconnecté de la réalité de toutes les entreprises de Mayotte », conclut Charles-Henri Mandallaz.
Au lendemain du cyclone, la fédération mahoraise de l'UMIH s'est mobilisée aux côtés d'autres organisations clés de l'archipel : CCI CPME, U2P, CMA, Jeunes Agriculteurs, AIM, CAPEB. Ces acteurs économique formés en collège unissent leurs efforts pour redresser Mayotte et suivre sa devise « Nous sommes vigilants »