L'Année Monnerville qui se préfigure en ce moment est l'occasion de faire une grande leçon d'éducation civique. Ayant gravi les hautes fonctions de la République, Gaston Monnerville constitue une source de motivation pour la jeunesse ultramarine. Son héritage invite tout un chacun à se responsabiliser, à toujours viser l'excellence dans ses missions, et œuvrer pour le bien commun. Que pense la jeunesse de son héritage ? 

Retrouvez le témoignage de Leilla Lecusson, co-fondatrice de l'Institut Gaston Monnerville, et avocate au Barreau de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Elle nous partage son rapport à la figure de Gaston Monnerville dans sa vie professionnelle et personnelle en tant que jeune guadeloupéenne, partie dans l'Hexagone poursuivre ses études et retournée dans son pays natal.

« Son verbe, son éloquence démontrent qu'avec la voix, le verbe on peut défendre de grandes causes, on peut faire entendre la voix de ceux qui en ont besoin...Nous avons souhaité avec l'Institut Gaston Monnerville, rendre hommage à cet homme pas assez présent dans le paysage médiatique français. On dit trop souvent que nous manquons d'exemples en outre-mer» souligne Leila Lecusson.

Le parcours de Gaston Monnerville de sa Guyane natale à aux plus hautes instances de la République est un vecteur d'inspiration pour la jeune avocate. «Pour avoir pu occuper le poste de président du Sénat, pour avoir pu occuper des fonctions aussi imminentes, avec autant de panache, de verbes, avec autant de pugnacité, je pense que toutes ces caractéristiques doivent nous inspirer, c'est cette énergie, c'est ce caractère disruptif, cette envie de faire avancer les choses qui moi m'inspire aujourd'hui et que je retiens de ce grand homme».