Face aux nouveaux arrivages d'algues sargasses sur le littoral atlantique, la communauté d'agglomération Cap Nord a présenté, ce mercredi matin, à Trinité, les nouvelles acquisitions faites afin de lutter contre le phénomène. Diverses machines acquises par Cap Nord, l'Etat et la CTM, dont l'utilisation sera mutualisée par les communes du Robert, de Sainte-Marie, de Trinité et du Marigot. Un sujet de notre partenaire RCI Martinique.
La présentation organisée devant la mairie de la Trinité a d'abord réuni une délégation de l'UGTM Santé, venue au préalable placarder des messages hostiles au pass vaccinal, sur les camions dédiés au ramassage des algues brunes.
Finalement, la présentation a été délocalisée dans la salle du Conseil municipal et les conventions ont ainsi pu être signées, entre les communes et la communauté d'agglomération, pour une répartition équitable et encadrée du matériel, comme l'explique Bruno nestor Azérot, Président de Cap Nord: « Il fallait une réponse immédiate et cette réponse est cet investissement fait conjointement entre les partenaires.»
Ce partenariat inédit a été pensé et construit en fonction des besoins de chaque commune, afin de sécuriser le cadre administratif de cette convention. Chose faite, comme l'explique Joseph Péraste, le maire du Marigot: « Aujourd'hui nous pouvons mettre les engins à disposition des communes signataires sans qu'il y a ait de problème de responsabilité et d'assurance.»
1,5 millions d'euros
Bennes, tractopelles, camions, l'investissement pour ces dix-sept engins a été financé à 50% par l’État, 40% par la CTM et 10% par Cap Nord, pour un coût total de 1,5 millions d'euros.
Cependant, si les élus ont salué cette initiative, ils ont tout de même rappelé au sous-préfet, l'urgence d'avancer sur le ramassage des algues sargasses en mer, pour éviter l'impact sur les côtes et sur la population, comme le rappelle Frédéric Buval, le maire de Trinité: « Sur les plages du littoral martiniquais, il y a des restaurants, des artisans qui travaillent et toutes ces personnes sont fortement impactées par les sargasses donc il faut que l’État prenne ses responsabilités et qu'il mette en place ce qu'il faut. Ca se fait ailleurs comme à Saint-Domingue et au Mexique.»
De plus, les élus ont également rappelé au représentant de l’État, l'importance d'une reconnaissance de catastrophes naturelles pour les communes touchées par les algues brunes.
Par RCI Martinique