Les autorités canadiennes ont récemment mis un terme à une pratique appelée « tour du poteau », utilisée par certains ressortissants étrangers en statut de résident temporaire. Cette méthode consistait à quitter brièvement le territoire canadien pour y revenir immédiatement afin de renouveler un permis de travail ou d’études expiré.

Suite à cette annonce, la préfecture de Saint-Pierre et Miquelon a sollicité des précisions sur les conséquences potentielles pour les jeunes de l’archipel poursuivant leurs études au Canada. Les autorités canadiennes ont confirmé que cette nouvelle réglementation n’aura aucun impact sur ces étudiants. Grâce aux accords de coopération régionale, les résidents de Saint-Pierre et Miquelon conservent la possibilité d’effectuer leurs démarches de permis d’études directement à un poste frontalier canadien, que ce soit pour une première demande ou un renouvellement. 

Damien Chaillot