Le président du RPPRAC a été interpellé ce jeudi 28 novembre, en fin de journée par la police. Il a été placé en garde vue. Précisions avec notre partenaire RCI Martinique.
Rodrigue Petitot a de nouveau fait l'objet d'une interpellation ce jeudi après-midi. Le président du RPPRAC est en ce moment même en garde à vue au commissariat de police de Fort-de-France. Il aurait été arrêté en fin de journée dans un quartier populaire de la ville. Pour l'heure, les raisons de son arrestation n'ont pas été divulguées par les autorités judiciaires.
Une vingtaine de ses soutiens sont mobilisés devant le poste de police autour des autres membres dirigeants de l'association.
Le quadragénaire fait l'objet d'un contrôle judiciaire depuis son procès du 15 novembre dernier faisant suite à son arrestation 72 heures plus tôt. Rodrigue Petitot s'était vu imposer l'obligation de rester à son domicile entre 21 heures et 6 heures, a interdiction de se rendre à la résidence préfectorale et à la préfecture, interdiction d'entrer en contact avec le préfet. Il doit se présenter au commissariat de police du Lamentin une fois par semaine, depuis le lundi 18 novembre.
« Menaces »
Des conditions qui n'ont pas amoindri la volonté du président du RPPRAC. Mardi par exemple, il était présent devant le commissariat de police de Fort-de-France pour soutenir un des membres de l'association, entendu lui aussi après l'intrusion dans la résidence préfectorale le 11 novembre dernier.
C'est à cette occasion que Rodrigue Petitot s'en est pris aux élus de Martinique dans une vidéo. Des déclarations qu'il a tenté d'atténuer le lendemain dans une autre vidéo. Il exigeait la fermeture des mairies jusqu'au départ du préfet. Des propos considérés comme des menaces par de nombreux élus qui ont réagi au cours des dernières 24 heures.
Rodrigue Petitot doit comparaître devant la cour d'appel de Fort-de-France le 5 décembre prochain après l'appel du parquet de sa remise en liberté sous contrôle judiciaire. Le ministère public avait requis son placement en détention provisoire jusqu'au 21 janvier prochain, date de son procès pour « violation de domicile, menaces et intimidations sur personnes dépositaires de l'autorité publique ».
Par RCI Martinique