Ce 1er avril, l'Agence Nationale des Fréquences (ANFR) a autorisé 56.000 sites 4G et 23.000 sites 5G potentiels pour le territoire français. Dans cette liste, la Guyane est concernée par 5 sites situés sur son littoral, faisant du territoire le premier d'Outre-mer à potentiellement profiter de la couverture 5G.
Premiers pas vers la 5G dans les territoires ultramarins, l'ANFR a donné son autorisation administrative d’émission pour 5 sites situés le long de la côte guyanaise. Une autorisation qui ne signifie pas encore l'ouverture des fréquences 5G sur ces relais pour les Guyanais, puisqu'il sera ensuite nécessaire de les rendre techniquement opérationnels, les mettre en service par le biais d'opérateurs, avant de proposer une ouverture au public.
Ces 5 sites guyanais sont répartis de Montsinéry-Tonnégrande, pour celui le plus à l'intérieur des terres, jusqu'à Sinnamary, en passant par Kourou et Cayenne. À savoir, ces 5 sites sont prévus pour une émission dans la bande 2,1 GHz, une fréquence initialement dédiée à la 4G, même si cette dernière est également exploitable pour la 5G, laquelle priorise normalement les fréquences 3,4 à 3,8 GHz. Une légère différence qui impactera le débit, puisque si la bande 2,1 GHz est connue pour être plus efficace à l'intérieur des bâtiments, mais également sur une plus longue portée, elle est cependant relativement moins efficace en termes de débit.
Ces nouveaux relais 5G pour la Guyane devraient donc s'ouvrir prochainement au positionnement des opérateurs, sauf mention contraire de la part de l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep).
Damien Chaillot