La Guadeloupe, la Guyane, La Réunion, Saint-Martin et la Martinique lancent l’appel de Fort-de-France

© DR

La Guadeloupe, la Guyane, La Réunion, Saint-Martin et la Martinique lancent l’appel de Fort-de-France

Huguette Bello, présidente de la région Réunion, Ary Chalus président de la Région Guadeloupe, Serge Letchimy, président de la Collectivité territoriale de Martinique, Guy Losbar , président du Département Guadeloupe, Louis Mussington, président de la Collectivité de Saint-Martin, Ben Issa Ousséni président du Conseil départemental de Mayotte et Gabriel Serville, président de la Collectivité territoriale de Guyane, réunis dans le cadre des régions ultrapériphériques ont lancé depuis Fort-de-France un appel solennel à l’Etat  pour demander « un changement profond de la politique outre-mer de l'Etat »
 

Alors que le dévoilement des membres du  nouveau gouvernement sous la conduite de la nouvelle Première Ministre Elisabeth Borne est attendue, Les présidents ont rappelé l’urgence d’ouvrir une nouvelle étape historique pour nos territoires d’outre-mer, face aux situations « de mal-développement structurel à l’origine d’inégalités de plus en plus criantes qui minent le pacte social ». Cette déclaration de Fort-de-France est un appel à une prise de conscience politique au plus haut niveau de l’Etat, en concertation avec nos populations et les forces vives, pour agir sans délai autour de trois axes forts : refonder la relation entre nos territoires et la République par la définition d’un nouveau cadre permettant la mise en œuvre de politiques publiques conformes aux réalités de chacune de nos régions,  conjuguer la pleine égalité des droits avec la reconnaissance de nos spécificités, notamment par une réelle domiciliation des leviers de décision au plus près de nos territoires et  instaurer une nouvelle politique économique fondée sur nos atouts notamment géostratégiques et écologiques

Conscients de la nécessité d’instaurer un dialogue exigeant avec l’Etat, au plus haut niveau, « les présidents ont demandé qu’une rencontre avec le chef de l’Etat soit organisée afin d’aborder l’« ensemble des questions économiques, sociales et institutionnelles qui se posent à chacun de nos territoires, pour le présent et pour l’avenir. », souligne un communiqué commun.