La première station-pilote de production d’hydrogène en Guadeloupe a été mise en route il y a un an à Jarry. Les différents acteurs se sont donc réunis ce vendredi afin de dresser un premier bilan. Un sujet de notre partenaire RCI Guadeloupe.

Après s'être implanté dans plusieurs métropoles françaises, l'hydrogène est bien arrivé en Guadeloupe. La Société anonyme de la Raffinerie des Antilles (SARA) a fêté les 1 an de cette station-pilote. Pour Jonathan Muller, ingénieur en énergie renouvelable pour l'Agence de transition écologique de Guadeloupe, l'hydrogène est un carburant d'avenir. « L'hydrogène a toute sa place et donc, principalement, pour nous, sur des flottes, par exemple, de taxi, comme on l'a vu en région parisienne, sur de la mobilité lourde, sur des camions, des véhicules lourds ou des bus, des bus aussi urbains ».

Joris Gerfaut, chef de projet à la SARA, explique que l’hydrogène ne doit pas être opposé à l’électrique car il vient en complément. « C'est vraiment une station pilote qui permet non seulement de générer l'hydrogène par l’électrolyse de l'eau, mais également de distribuer l'hydrogène vers deux Toyota Mirai. Actuellement, la société a pris un virage avec l'électrique, mais l'électrique ne répond pas à tous les besoins de la mobilité, que ce soit en termes de temps de recharge et également pour la mobilité lourde. Ce projet, vraiment, est une pierre angulaire permettant de démontrer que l'hydrogène peut fonctionner sur des usages à haut niveau de services, tels que les taxis. À Paris, il y en a énormément ». 

Il faudra tout de même patienter avant de voir de l'hydrogène arriver dans une station-service près de chez vous.

RCI Web avec Nathan Brisbois