Agriculture : Le gouvernement et l’Odeadom signe le « contrat d’objectif et de performance » 2024-2024 permettant de « progresser en matière de souveraineté alimentaire »

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Agriculture : Le gouvernement et l’Odeadom signe le « contrat d’objectif et de performance » 2024-2024 permettant de « progresser en matière de souveraineté alimentaire »

À l’occasion du Salon international de l’Agriculture, les ministres Marc Fesneau et Marie Guévenoux, ainsi que l’Odeadom, ont signé « un contrat d’objectifs et de performance pour les cinq ans à venir ». Objectif : « progresser en matière de souveraineté alimentaire des territoires ultramarins ».

Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et Marie Guévenoux, ministre déléguée aux Outre-mer, ont signé avec le président du conseil d’administration Joël Sorres et le directeur de l’Odeadom, Jacques Andrieu le nouveau contrat d’objectifs et de performance (COP) de l’office de développement de l’économie agricole d’Outre-mer.

Ce contrat transcrit « les ambitions » du gouvernement en matière de souveraineté alimentaire des Outre-mer (DROM). « Il acte les réalisations de l’établissement public Odeadom, le conforte dans ses missions, et le charge, au-delà de sa fonction d’organisme payeurs des aides aux filières agricoles, de renforcer le rôle de ses instances dans les réflexions prospectives et la production d’expertise sur la situation et les grandes évolutions de l’agriculture ultramarine » détaille un communiqué du Ministère de l’Agriculture.

La mobilisation de l’Odeadom, aux côtés des autres services et structures de l’État concernées, est essentielle pour accompagner les Outre-mer dans les transitions agricoles imposées par l’enjeu d’améliorer la souveraineté alimentaire de ces territoires et par les objectifs de la planification écologique, en lien avec les contraintes liées au changement climatique, estime encore le Ministère qui souligne une signature qui intervention dans un « moment charnière où s’engagent des mutations importantes pour tout le secteur agricole et agroalimentaire des territoires ultramarins ».

« Impliquées dans une démarche de transformation agricole avec des ambitions fortes en termes de souveraineté alimentaire, de mutation agro-écologique, de responsabilité économique et sociale, les filières de production et les acteurs économiques -exploitations, entreprises et leurs organisations- sont parties prenantes de l’évolution des outils de développement, d’accompagnement et d’expertise » explique encore le Ministère. « Elles entendent trouver dans les outils institutionnels, parmi lesquels l’Odeadom, des relais efficients, prenant en compte leurs particularités, à l’écoute de leurs problématiques propres ».

Compétente uniquement sur les DROM et les Collectivités de l’Atlantique, le Ministère de l’Agriculture demande à l’Odeadom « d'associer régulièrement les territoires du Pacifique à ses travaux d’étude et de favoriser avec eux le partage de connaissances et de bonnes pratiques ainsi que les échanges d’expertises ». L’office devra également mobiliser ses instances en relais des acteurs locaux pour la mise en œuvre des dispositifs de relance et de planification déployés par le gouvernement et des orientations concernant la recherche et l’innovation.

Le contrat qui lie l’office et ses autorités est d’abord un engagement sur le moyen terme, pour permettre de projeter, d’orienter et de construire en dépassant les contingences de l’actualité. Il détaille les actions concernant les différentes missions de l’établissement. Un contrat qui traduit une confiance dans un avenir où l’agriculture, confrontée à de multiples contraintes et menaces, sera à l’avenir plus encore qu’aujourd’hui un pilier de l’activité économique et source principale de l‘approvisionnement alimentaire des citoyens ultramarins.

Alors que l’Odeadom a fêté jeudi ses 40 ans, ce contrat consacre également le rôle particulier d’un établissement public au service de tous ses partenaires représentés par ses administrateurs, ministères, entreprises agricoles et agroalimentaires, organisations économiques, consommateurs, chambres d’agriculture et les collectivités territoriales engagées en première ligne pour le développement économique de leur territoire.