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À l’instar de Vale NC, la SLN est soumise aux blocages de certains de ses centres miniers depuis le début du mois de décembre, bien qu’étrangers au dossier de l’Usine du Sud. Ralentissement de l’activité, arrêt dans certains cas, les employés de la SLN se sont mobilisés ce jeudi 14 janvier afin d’exprimer leur ras-le-bol et militer pour une sortie de crise.
Après plusieurs mois de mouvements, de rebondissements et de tensions autour du centre minier de l’Usine du Sud de Vale NC, la SLN devait à son tour connaître les blocages de ses centres d’exploitation, notamment depuis le début du mois de décembre. Si sur la simple base d’une activité métallurgique commune, l’amalgame de Vale NC et la SLN est facile, les employés de la plus ancienne société minière du territoire, de leur côté, se sentent aujourd’hui pris en otage dans un dossier qui ne les concerne pas.
La SLN faisant par ailleurs face à des difficultés financières bien connues, la situation pourrait rapidement devenir critique. Aujourd’hui menacés par le spectre du chômage et de la fermeture définitive si aucune sortie de crise n’était trouvée, ses employés, rejoints par des salariés de Vale NC, se sont mobilisés, prônant le dialogue et la sortie de crise.
Prônant l’intelligence du dialogue, en appelant à l’esprit de la poignée de main entre Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur, plusieurs centaines de personnes étaient réunies à Port Moselle devant les instances gouvernementales afin de faire entendre leur voix.
Une délégation a été reçue au Congrès, tandis qu’à l’extérieur, une lettre ouverte était lue à l’intention du public.
La crainte de la cessation d’activité, au mieux de la mise sous sauvegarde judiciaire est réelle, alors que 200 salariés du site de Kouaoua sont déjà mis en chômage partiel, et les milliers d’emplois de la vieille dame minière du Caillou sont menacés.
Damien CHAILLOT
