Nouvelle casquette pour Teddy Riner. Le quintuple champion olympique de judo se lance dans l'organisation de tournois en créant sa propre compétition, la «Riner Cup», un événement créé pour «redonner» au public «l'amour» reçu au cours de sa carrière.
«Je veux que les gens soient contents de venir se dépasser, qu'ils kiffent le temps d'un week-end. J'ai envie de les voir avec des sourires», a déclaré Riner lundi à l'AFP.
La compétition, ouverte à tous à partir de la ceinture verte, aura lieu les 5 et 6 avril prochains à Asnières (Hauts-de-Seine) et va rassembler des judokas amateurs des catégories cadets, juniors et seniors. À la clé: des dotations financières pour les adultes et des cadeaux pour les enfants. «Pendant des années, j'ai réfléchi à comment organiser un tournoi. Et c'est en partie grâce aux Jeux de Paris que j'ai trouvé les idées. J'ai imaginé comment j'avais envie de le voir, avec de la musique, du spectacle, des challenges...», a ajouté le Guadeloupéen de 35 ans. «Paris, c'est vrai que c'était x10 par rapport à tout ce que j'ai reçu comme amour pendant toute ma carrière. Et en fait, c'était ma manière autour d'un événement de redonner et de faire kiffer tous ces gens qui m'ont toujours accompagné.»
«Il faut poser un assez gros billet»
À cette occasion, le multiple champion du monde s'est donc mué en organisateur de tournoi, un rôle qu'il apprécie, malgré l'investissement que cela représente. «Je découvre les dessous de l'organisation d'une compétition, et ça coûte!», a-t-il reconnu. «Il faut poser un assez gros billet. La location de la salle, la sécurité, les tapis, le DJ, le spectacle, la bouffe, les boissons, le chapiteau pour la salle d'échauffement, en plus des dotations... J'ai dû décrocher le téléphone un bon nombre de fois (pour aller chercher des sponsors, NDLR). Donc ce n'est pas évident.»
Toujours en convalescence après une opération du coude, Teddy Riner a par ailleurs précisé qu'il allait reprendre les entraînements de judo «dans deux semaines» et qu'il espérait participer à «2 ou 3» compétitions par an d'ici aux Jeux de Los Angeles en 2028. Cette stratégie, qu'il avait adoptée durant l'olympiade menant aux JO de Paris, a bien fonctionné. «Il n'y a pas de raison de changer», a-t-il déclaré.
Avec AFP
