Coopération régionale : La Plateforme d’intervention de l’Océan Indien (PIROI) fête ses 20 ans

Coopération régionale : La Plateforme d’intervention de l’Océan Indien (PIROI) fête ses 20 ans

La PIROI déployée au Mozambique en 2018, au lendemain du cyclone Idaï ©Facebook / PIROI

Crée le 2 avril 2000, la Plateforme d’Intervention de l’Océan Indien (PIROI) réunissait par la signature de l’accord de Saint-Denis, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge des îles du Sud-Ouest de l’océan Indien. Depuis toujours basé à La Réunion, le groupement célèbre en 2020 sa vingtième année d’exercice.

Qu’il s’agisse de préparation ou d’intervention face aux catastrophes, l’appui au développement des capacités d’action de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ou encore le renforcement et le soutien dans ces domaines spécifiques des communautés, la PIROI œuvre depuis 20 ans grâce à son travail et ses nombreux partenaires.

On compte parmi eux l’Agence Française de Développement (AFD), l’Union Européenne, la Région, la Préfecture et le Département de La Réunion, le Centre de crise et de soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères (MEAE) et la Commission de l’Océan Indien (COI).

Effectif et opérationnel depuis 2000, le programme PIROI évolue aujourd’hui vers le projet « PIROI Center », avec pour objectif la création d’un centre régional de formation et d’expertise.

Une nouvelle étape dédiée à la gestion des problématiques liées au changement climatique dans l’Océan Indien, en offrant un espace de travail dédié à la réflexion et la collaboration de tous les acteurs de la gestion de risques dans cette zone du globe.

La PIROI en chiffre :

– 35 000 volontaires actifs.
– 3 688 000 bénéficiaires depuis 2000.
– 70 projets menés dans la zone Sud-Ouest de l’océan Indien.
– 56 interventions d’urgence au bénéfice de 1 820 000 personnes.
– 8 entrepôts représentant plus de 550 tonnes de matériel.
– 151 formations dispensées à destination de plus de 2 650 apprenants issus des Croix-Rouge et Croissant-Rouge de la zone, mais également du personnel des gouvernements de la zone (ministères de l’éducation, services de protection civile…).
– 20 projets de réduction des risques de catastrophes menés au niveau communautaire auprès de 155 000 personnes.

Par Damien Chaillot