Suppression de l’indexation sur les primes à La Réunion : David Lorion demande un « dispositif législatif »

Suppression de l’indexation sur les primes à La Réunion : David Lorion demande un « dispositif législatif »

Alors que plusieurs syndicats de personnel du CHU de la Réunion sont mobilisés depuis ce vendredi 11 mai contre la suppression de l’indexation sur les primes pour les agents de la fonction publique hospitalière, David Lorion, député (LR) de La Réunion demande, dans un courrier adressé à la ministre de la Santé, demande à ce que cette supression soit « circonscrite dans un dispositif législatif ».

« La décision de supprimer l’indexation sur les primes de ces agents, décidée de manière arbitraire (par la Direction Régionale des Finances Publiques, ndlr), va générer une incidence économique importante sur La Réunion et d’une manière générale sur les Départements d’outre-mer », écrit le député réunionnais. « Cette décision si elle est appliquée, entraînera une diminution salariale, et de ce fait, une perte de pouvoir d’achat pour un personnel déjà confronté aux difficultés de la profession (manque d’agents, horaires à flux tendus, visibilité financière aléatoire) », poursuit-il. « Il est indubitable que cette suppression de l’indexation sur les primes doit être circonscrite dans un dispositif législatif. En premier lieu, les agents qui bénéficient actuellement de ce complément de rémunération pourront continuer à le percevoir sur une base légale. En second lieu, il sera nécessaire d’apporter à ce personnel hospitalier, de nouvelles dispositions législatives pour l’avenir ».

Faisant savoir son soutien au personnel hospitalier qui a entamé une grève, David Lorion demande « la mise œuvre rapide d’une concertation générale entre les partenaires sociaux et les institutionnels, afin d’apporter une solution valorisante, satisfaisante et pérenne pour le personnel hospitalier ». Pour rappel, la députée Ericka Bareigts avait emboîté le pas des courriers adressés à la ministre de la Santé Agnès Buzyn, soulignant son inquiétude face à cette suppression. Elle avait alors demandé un moratoire à ce sujet.