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Ce mardi 31 octobre, la Ministre des Outre-mer a reçu une délégation du parti loyaliste Les Républicains Calédoniens, présent à Paris pour le Comité des Signataires de l’Accord de Nouméa. Sonia Backès, Présidente du parti, souhaite « des perspectives » pour la Nouvelle-Calédonie, « et un statut qui permette à chacun de se développer et vivre en paix ».
« L’essentiel c’est l’échéance de 2018 » a déclaré Sonia Backès à la sortie de son entretien avec Annick Girardin. « A priori la majorité veut rester dans la République » estime-t-elle, soulignant la nécessité d’un référendum « qui ne soit pas contesté » : « il faut qu’on se mette d’accord sur le corps électoral ». Sur ce point, Sonia Backès et Les Républicains Calédoniens se disent sur une position « légaliste », c’est-à-dire, le respect du corps électoral référendaire « tel qu’il était prévu dans l’accord de Nouméa ». « S’il y a inscription (automatique, ndlr) d’une partie de la population, les choses doivent être équitables » entre les Calédoniens de statut civil coutumier et les Calédoniens de statut civil de droit commun. Selon elle, « la démarche initiée par les indépendantistes », qui défendent l’inscription automatique des personnes de statut civil coutumier, « dépasse l’Accord de Nouméa ». « Le référendum arrive dans un an (…), il faut qu’on puisse se donner des perspectives et un statut qui permette à chacun de se développer et vivre en paix ».
Pour rappel, la Ministre des Outre-mer avait également reçu, ce lundi, une délégation de l’UNI-Palika (indépendantistes), de Calédonie Ensemble (loyaliste) et de l’UC-FLNKS (indépendantiste).