Risque d’amiante au TGI de Cayenne : « Un haut sujet de préoccupation » pour la ministre de la Justice Nicole Belloubet

Risque d’amiante au TGI de Cayenne : « Un haut sujet de préoccupation » pour la ministre de la Justice Nicole Belloubet

©RadioPeyi Guyane

La ministre de la Justice a répondu au courrier du sénateur Antoine Karam qui lui faisait part de ses inquiétudes concernant les potentiels risques d’amiante au Tribunal de Grande instance (TGI) de Cayenne. Elle assure que « la situation immobilière de la juridiction de Cayenne est un haut sujet de préoccupation ». 

« C’est la raison pour laquelle j’ai annoncé la construction d’une nouvelle cité judiciaire à Cayenne ainsi que celle du futur Tribunal de Grande instance de Saint-Laurent du Maroni », poursuit Nicole Belloubet dans sa lettre. Elle assure que des « vérifications nécessaires », sur les risques d’amiante concernant à la fois le palais historique et le bâtiment Lam-Cham, ont été réalisées. « Celles effectuées dans le bâtiment Lam-Cham (…) ont révélé l’absence de fibre d’amiante. Cela signifie qu’en dépit de la présence détectée de matériaux contenant de l’amiante, lors du repérage avant travaux, il n’a été détecté aucune présence de fibre d’amiante dans l’air », insiste la ministre.

Concernant le palais historique, les 14 premiers résultats, sur les 46 mesures commandées, « sont négatifs ». Les autres résultats sont attendus d’ici le 17 avril, poursuit-elle. En outre, un repérage identique à celui du bâtiment Lam-Cham a été mené dans le palais de Justice, les résultats sont attendus ce jour.

Dans sa lettre, Nicole Belloubet indique également que le Ministère de la Justice a envoyé sur place « deux représentants de haut niveau pour accompagner les chefs de cour et de juridiction, tant dans la conduite des analyses que dans les mesures à prendre pour assurer la permanence de l’action judiciaire ». En outre, un numéro vert a été mis en place « afin de soutenir psychologiquement les agents et toutes les personnes concernées », et « les dispositions nécessaires ont été prises afin de faire effectivement face au traitement pénal d’urgence », dit encore la ministre qui entend « permettre la reprise indispensable des audiences ».