Selon le site spécialisé Tourmag, le gouvernement travaillerait actuellement sur une modification de décret concernant les déplacements de l’Hexagone vers les Outre-mer. Il est notamment question de ne plus restreindre les voyages au seuls motifs impérieux et de supprimer la quatorzaine obligatoire.
C’est une demande faite depuis plusieurs semaines par de nombreuses compagnies aériennes, puis toute cette semaine par le monde politique et surtout économique ultramarin. D’après nos confrères de Tourmag, le gouvernement se préparerait à sortir ce week-end un assouplissement de la quatorzaine dans les DOM qui serait remplacé par un test 72h00 avant, modifiant ainsi le décret du 1er juin 2020-663 art. 10-11-12 comme cela a été fait pour la Corse. Des spécificités seraient toutefois à prévoir selon les statuts des territoires, on pense notamment à la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie. On ne précise pas également si l’alternative d’un test à l’issue d’une « septaine » sur place, annoncée par le Premier ministre jeudi dernier, sera retenue.
De nombreuses demandes allant dans le sens d’une suppression de la quatorzaines ont été faites cette semaines par les professionnels du tourisme des territoires ultramarins, notamment des Antilles. Dans un courrier adressé à la ministre des Outre-mer, le président de la Collectivité territoriale de Saint-Barthélémy, Bruno Magras, demandait « des engagements fermes et clairs sur un calendrier rapide de réouverture de nos frontières au tourisme international dès juin 2020 », estimant que « rouvrir les frontières en exigeant une quatorzaine stricte ou trop contraignante pour nos visiteurs serait un jeu de dupe ».
Dans sa réponse adressé le 4 juin, Annick Girardin expliquait à Bruno Magras avoir réuni les secrétaires d’Etat au tourisme et aux transports, avec les compagnies aériennes et les professionnels du tourisme des outre-mer pour formuler deux propositions : levée des motifs impérieux pour voyager en outre-mer et la suppression de la quatorzaine par un test 48h avant embarquement. « Je souhaite recueillir votre avis vis-à-vis de ces deux propositions, qui pourraient être mises en œuvre sous réserve de leur acceptation par les autorités sanitaires », a-t-elle demandé au président Bruno Magras. Suggestions auxquelles ce dernier est favorable.
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