Primaires de la Droite et du Centre: Les propositions de Nathalie Kosciusko-Morizet pour les Outre-mer

Primaires de la Droite et du Centre: Les propositions de Nathalie Kosciusko-Morizet pour les Outre-mer

Nathalie Kosciusko-Morizet lors du premier débat de la primaire ©AFP

Outremers360 fait le tour des propositions de chaque candidat à la Primaire de la Droite et du Centre. Après Jean-Frédéric Poisson, Alain Juppé, Bruno Le Maire et François Fillon, présentation du programme de Nathalie Kosciusko-Morizet.

Dans le programme « Nouvelle Société, Nouvelle France » de Nathalie Kosciusko-Morizet, pas de propositions, ni de paragraphe spécialement dédiés aux Outre-mer. Le terme « outre-mer » est même absent de son programme. Faut-il y voir une volonté d’intégrer l’ensemble des Français au sein du même projet ou une méconnaissance des enjeux ultramarins ou pire, une négligence de cet électorat ? Néanmoins, certains points peuvent intéresser de près les territoires d’Outre-mer. La seule candidatE à la Primaire de la Droite et du Centre met sur la table douze proposition qui s’articulent autour de trois grands points: « nouvelles libertés », « nouvelles sécurités » et « nouvelles responsabilités ».

Elle met notamment en avant le principe de « démocratie participative » avec la mise en place d’une « chambre des Citoyens virtuelle, qui permet à chaque Français de proposer directement une réforme ». Elle souhaite également libérer les entreprises en opérant « 100 milliards d’€ de baisse d’impôts et de charges pour la compétitivité ». Nathalie Kosciusko-Morizet veut également « favoriser le travail indépendant » en créant « un seul statut plus simple, plus souple et plus protecteur » à destination des auto-entrepreneurs et « encourager l’écologie de proximité en généralisant les circuits courts (alimentaire, télétravail, production énergétique) ».

Parmi ses autres propositions phares, on retrouve la mise en place d’un « impôt simple et juste », « la formation professionnelle prioritairement au profit de ceux qui en ont besoin : les jeunes et les demandeurs d’emploi », le rétablissement  de « l’exigence du savoir » en matière d’éducation ou encore, la création d’ « un Islam français » en interdisant « le salafisme pour lutter contre toutes les radicalisations et bannir les financements étrangers remplacés par une taxe de 1% sur les produits halal ».