Une partie des Outre-mer votera dès samedi à la primaire de la droite prévue dimanche, afin de compenser le décalage horaire.
Ce sera notamment le cas en Martinique, en Guadeloupe, à Saint-Martin, à Saint-Barthélémy, en Guyane, à Saint-Pierre-et-Miquelon et en Polynésie française. Ces derniers voteront les samedis 19 et 26 novembre, en raison du décalage horaire ‘négatif’. Toutefois, les résultats resteront maintenus sous embargo, jusqu’aux résultats nationaux. Le reste des territoires d’Outre-mer -Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Réunion et Mayotte- voteront les dimanches 20 et 27 novembre, au même titre que l’Hexagone puisqu’en décalage horaire ‘positif’. Parmi les Outre-mer qui voteront ce samedi, c’est Saint-Pierre-et-Miquelon qui se rendra en premier aux urnes, aux alentours de 11H (heure de Paris). A noter que ce décalage de scrutin s’opère à chaque élection nationale.

Les Saint-Pierrais et Miquelonais sont les premiers à se rendre aux urnes pour cette primaire de la droite et du centre, et comme à chaque scrutin national (photo d’illustration) ©Jean-Christophe L’Espagnol / AFP
Les électeurs ultramarins choisiront donc dès aujourd’hui entre les sept candidats en lice: Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Fillon, Jean-François Copé, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson et Nathalie Kosciusko-Morizet. Ils devront se rendre dans l’un des 306 bureaux de vote établis en Outre-mer. Les procurations ne sont pas autorisées. Pour savoir où voter – les bureaux ne sont pas aussi nombreux que ceux de la présidentielle – chaque électeur peut taper son adresse sur le site de la primaire.
A un jour du scrutin, le suspens reste entier
Moyennant deux euros, le scrutin est ouvert à tout citoyen français en âge de voter et inscrit sur les listes électorales et à condition de signer une charte partageant les valeurs de la droite et du centre. Selon une synthèse réalisée par l’AFP et complétée par nos soins, une majorité des principales personnalités politiques de droite dans les Outre-mer ont fait le choix du candidat Juppé pour la primaire de la droite et du centre, même si Nicolas Sarkozy compte plusieurs soutiens de poids, loin devant François Fillon, Bruno Le Maire et NKM. Néanmoins, le dernier sondage Ipsos a renversé la tendance du début de la campagne: François Fillon est donné vainqueur à 30% devant Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, tous deux à 29%.
Avec AFP.