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A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, Outremers 360 fait le point sur les modalités du scrutin en Outre-mer.
L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié un premier bilan des inscriptions au 15 février 2017. Il révèle que 45,7 millions d’électeurs sont inscrits sur les listes électorales, ce qui représente 88,6% des personnes majeures résidant en France et de nationalité française. Dans les départements et collectivités d’Outre-mer, on comptabilise 1,7 million d’électeurs inscrits, soit 4% de la population française.
Le chef de l’État est élu au suffrage universel direct, au scrutin uninominal majoritaire à deux tours, pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Il doit recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés en un ou deux tours.
– Date des élections en Outre-mer
Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le dimanche 23 avril 2017. Le second tour, s’il est nécessaire d’y procéder, aura lieu selon les mêmes modalités, le dimanche 7 mai 2017. En raison de leur décalage horaire négatif, le scrutin se tiendra la veille, les samedis 22 avril et 6 mai, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, à Saint-Pierre-et-Miquelon et en Polynésie française, ainsi que dans les ambassades et postes consulaires situés sur le continent américain.
Les électeurs ultramarins auront à leur disposition dans les bureaux de vote le bulletin de chacun des 11 candidats sélectionnés pour ce scrutin. Les bureaux de vote seront ouverts de 8 heures à 19 heures. Par arrêté, l’heure d’ouverture peut être avancée ou l’heure de fermeture peut être retardée, sans aller au-delà de 20 heures.
-La campagne électorale
La campagne électorale a débuté officiellement depuis le 10 avril se terminera le samedi 22 avril 2017 à minuit. C’est à ce moment là que les mairies installent les panneaux électoraux sur lesquels les candidats peuvent exposer leur affiche de campagne, ainsi qu’une invitation à des réunions publiques électorales.
En Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, à Saint-Pierre-et-Miquelon et en Polynésie française, où le vote a lieu le samedi, la campagne électorale sera close pour le premier tour le vendredi 21 avril 2017 à zéro heure et pour le second tour le vendredi 5 mai 2017 à zéro heure.
En revanche, la Réunion, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna, situés en amont horaire du territoire métropolitain, voteront le même jour que le territoire hexagonal.
Des spots de campagne de chacun des candidats sont diffusés par les médias audiovisuels publics. Chaque candidat a droit à 43 minutes entre le 10 et le 21 avril, soit dix spots d’une minute trente et huit de trois minutes trente.
-Les sondages
Durant toute la campagne, le principe est qu’aucun sondage électoral ne peut faire l’objet, par quelque moyen que ce soit, d’une publication, d’une diffusion ou d’un commentaire à compter de la veille du scrutin à zéro heure sur 1’ensemble du territoire national, d’après l’article 1 1 de la loi n° 77-808 du 1 9 juillet 1 977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d’opinion. Cette interdiction prend fin à la fermeture du dernier bureau de vote sur le territoire hexagonal.
De plus, la Commission nationale de contrôle et la Commission des sondages ont adopté une position commune sur l’interdiction de diffusion des sondages électoraux du vendredi 21 avril à minuit jusqu’au dimanche 23 avril à 20 heures pour le 1er tour et du vendredi 5 mai à minuit au dimanche 7 mai à 20 heures pour le 2nd tour.
Les panneaux électoraux sont attribués dans l’ordre de la liste des candidats établie par le Conseil constitutionnel par tirage au sort : Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Jacques Cheminade, Jean Lassalle, Jean-Luc Mélenchon, François Asselineau, François Fillon.
Aucun résultat partiel ou définitif, hormis ceux concernant l’abstention, ne pourra être communiqué avant la fermeture du dernier bureau de vote, à 20 heures, heure de Paris. Cette interdiction est sanctionnée d’une amende de 75.000 euros en cas de non respect.