Le Royaume-Uni a annoncé jeudi son intention de « doubler » dans ses territoires d’outre-mer la superficie des aires marines protégées (AMP) destinées à préserver la faune et la flore des océans.
Après cette extension, les AMP dans ces territoires totaliseront « environ quatre millions de km2″, a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Cela se traduira par la fermeture à la pêche industrielle d’une zone d’un million de km2, afin de « préserver la vie marine », a-t-il ajouté, promettant de débloquer 20 millions de livres (23 millions d’euros) pour aménager et surveiller ces nouvelles AMP. Le projet, qui s’étalera jusqu’en 2020, devait être officiellement présenté jeudi à Washington par le secrétaire d’Etat britannique à l’Europe et aux Amériques, Alan Duncan, à l’occasion d’une conférence internationale sur la protection des océans. Parmi les territoires concernés figurent notamment les îles de Pitcairn (Pacifique), Sainte-Hélène (Atlantique sud) et de l’Ascension (Atlantique). Selon l’organisation WWF, les aires marines protégées peuvent constituer un « outil à la fois essentiel pour restaurer, protéger et renforcer la biodiversité, la productivité et la résilience des océans, mais aussi pour permettre aux générations présentes et futures de continuer à jouir de ces ressources et services ». Cette annonce intervient quelques semaines après l’extension du Monument national marin Papahānaumokuākea par le Président des Etats-Unis Barack Obama. Celui-ci souhaite désormais créer une autre réserve naturelle dans l’océan Atlantique. En Polynésie française, le Président Edouard Fritch a annoncé la création d’une aire marine gérée sur la totalité de la ZEE polynésienne, à l’horizon 2020, après avoir toutefois refusé la demande de l’archipel des Australes quant à la création d’une aire marine protégée d’un million de km².
Avec AFP.