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La perspective d’un retour plus important de Polynésiens les prochaines semaines et d’une ouverture des vols à d’autres personnes, en particulier aux fonctionnaires de l’État, entraîne une révision du dispositif d’accueil dans la Collectivité d’Outre-mer, a-t-on appris dans le compte-rendu du Conseil des ministres.

« Toute personne, avant d’embarquer pour la Polynésie française, devra se soumettre à un test de dépistage et prendre l’engagement de se conformer à son arrivée (…) aux règles de quarantaine », a indiqué le gouvernement local dans son compte-rendu du Conseil des ministres. « La quarantaine en établissement dédié sera de 14 jours et pourra être prolongée sur avis médical ».

« Pour les personnes ayant fait l’objet d’un test de dépistage antérieur dont le résultat était positif, celles-ci peuvent prétendre au retour en Polynésie française 14 jours après la fin des derniers signes cliniques de la maladie ou 14 jours après le test constatant la positivité pour les personnes asymptomatiques », poursuit-on. « Elles devront fournir à l’embarquement un certificat médical datant de moins de 72 heures constatant leur état de santé » et « ne seront pas soumises à l’obligation de quarantaine à leur arrivée ».

Outre une adaptation des dispositions d’accueil des passagers arrivant en Polynésie, le Conseil des ministres confirme « un retour plus important de Polynésiens (bloqués dans l’Hexagone, ndlr) les prochaines semaines ». Pour l’heure, aucun calendrier n’a été annoncé mais le ministre de la Santé en Polynésie évoquait le retour de 100 à 110 polynésiens bloqués dans l’Hexagone courant mai (hors évasanés). Quelques jours plus tard, la représentation de l’État en Polynésie mettait la priorité sur le fret médical et un retour « au cas par cas ».