Edouard Fritch à Paris: « Nous allons soutenir Mr Fillon », assure le Président polynésien

Edouard Fritch à Paris: « Nous allons soutenir Mr Fillon », assure le Président polynésien

©Délégation de la Polynésie française

En mission à Paris, le Président de la Polynésie française Edouard Fritch a rencontré le candidat de la droite et du centre, François Fillon, à son QG de campagne, ce vendredi 10 février. L’occasion pour Edouard Fritch de lui rappeler son soutien malgré « les moments difficiles » et de lui présenter sa feuille de route pour la Polynésie.

« Nous sommes venus saluer le candidat que nous allons soutenir conformément à ce qui a été adopté par la direction du Tapura Huira’atira à Papeete » confie le Président de la Polynésie française à l’issue de son entretien avec François Fillon. En effet, le parti Tapura Huira’atira, fondé et présidé par Edouard Fritch, avait d’ores et déjà annoncé son soutien au candidat vainqueur de la primaire de la droite et du centre, bien avant qu’elle ait eu lieu. « Nous avons au premier et au second tour soutenu Alain Juppé », rappelle toutefois le Président polynésien, « Mr Fillon a été élu donc nous allons soutenir François Fillon ». Le Tapura Huira’atira se dit prêt « à partir en campagne » et assure, « nous ferons tout pour que le candidat Fillon gagne sur la Polynésie française ».

Edouard Fritch, Président de la Polynésie française, était ce vendredi matin au QG de campagne de François Fillon ©Outremers360

Edouard Fritch, Président de la Polynésie française, était ce vendredi matin au QG de campagne de François Fillon ©Outremers360

Concernant les affaires politico-judiciaires qui ébranlent la campagne du candidat Fillon et l’éloignent considérablement de l’Elysée, Edouard Fritch estime que « les affaires qui atteignent aujourd’hui le candidat Fillon ne devraient pas influencer au-delà le vote des Polynésiens. Ce sont des phénomènes que l’on connait bien à la veille des campagnes et des élections, ce n’est pas ce qui va entamer la confiance des polynésiens envers le candidat ». Il poursuit: « Attendons que les choses soient mises au clair. Je connais François Fillon depuis plusieurs décennies. Je crois qu’il est entré à l’Assemblée nationale en 1981, moi je suis venu en 1986 donc j’ai eu l’occasion de le connaître, je pense que c’est un homme honnête, sincère et j’ai confiance en lui ».

Une feuille de route pour la Polynésie

Surtout, le Président de la Polynésie française est venu proposer au candidat de la droite une « feuille de route » pour la Polynésie française. « Cette feuille de route est pratiquement acceptée, nous avons examiné avec lui les points essentiels, donc nous votons pour quelqu’un qui sait ce qu’attend la Polynésie française », déclare-t-il, « c’est l’essentiel que je suis venu chercher aujourd’hui: l’avis du candidat sur cette feuille de route. Il nous a dit qu’il était d’accord, le reste on verra avec le temps ». Selon le Président polynésien, cette feuille de route est en continuité par rapport à ce qui a été fait avec le gouvernement actuel. « La Polynésie française a des urgences, des priorités qui sont connues et qui ont été adoptées aussi par l’actuel gouvernement. Nous avons travaillé ensemble sur des choses essentielles et ça continuera dans ce sens avec François Fillon ».

L’investiture Les Républicains attribuée aux candidats d’Edouard Fritch

Le Président de la Polynésie française a également confirmé que les candidats de son parti aux législatives bénéficieront de l’investiture Les Républicains. Maina Sage, actuelle députée UDI, Nicole Sanquer et Patrick Howell siégeront donc du côté LR, s’ils remportent les législatives en Polynésie française. Après cette rencontre avec François Fillon, le Président de la Polynésie française a eu un entretien avec le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas afin de préparer la prochaine visite de ce dernier en Polynésie. Edouard Fritch a conclu sa mission à Paris par un passage à la Délégation de la Polynésie française afin de « saluer et remercier chaleureusement les représentants d’associations venus déposer leurs dons », ainsi que « tous ceux qui dans la France entière se sont mobilisés », suite aux dernières intempéries qui ont frappé l’île de Tahiti.