Assemblée nationale: Le député de Polynésie Moetai Brotherson recrute ses collaborateurs

Assemblée nationale: Le député de Polynésie Moetai Brotherson recrute ses collaborateurs

©Facebook / Moetai Brotherson

Comme il s’était engagé pendant la campagne électorale des Législatives, le député de la Polynésie française Moetai Brotherson (GDR) a publié, ce mercredi 5 juillet, ses fiches de postes, dans le but de recruter ses trois collaborateurs parlementaires.

« Je définirai des fiches de postes qui seront publiées afin que tous les jeunes Polynésiens désireux de m’assister puissent faire acte de candidature », avait déclaré Moetai Brotherson à Tahiti-infos, lors de la campagne électorale des Législatives. Pour constituer son bureau, le député recherche donc trois collaborateurs: un Chargé de communication, un Conseil Juriste-rédacteur, tous deux basés en Polynésie française, et un Juriste-rédacteur basé à Paris. Moetai Brotherson a toutefois précisé à la rédaction d’Outremers360 que les deux postes basés en Polynésie seraient amenés à se déplacer. Autre précision, le député indépendantiste souhaite donner la priorité aux jeunes polynésiens. La date délai pour candidater est fixée au 16 juillet à minuit, à l’adresse suivante: moetai.brotherson@assemblee-nationale.fr.

Ce dimanche, Moetai Bortherson a par ailleurs rencontré l’association des étudiants polynésiens à Paris (AEPF) ainsi que les agents de la fonction publique originaires de Polynésie et basés dans l’Hexagone. La Présidente de l’AEPF Paris lui a notamment fait part de la situation du local de l’association, qui reste incertaine. Le local, symbole pour de nombreuses générations d’étudiants polynésiens passés par l’Hexagone, a pour l’heure été sauvé de la vente grâce à une subvention demandée par la Présidente de l’AEPF et accordée par le Ministère polynésien de l’Education.

De leur côté, les agents de la Fonction publique polynésiens basés dans l’Hexagone ont alerté de leur difficulté à être réaffectés sur leur Territoire d’origine et ce, malgré que le centre des intérêts matériels et moraux (CIMM) soit devenu « une priorité légale d’affectation pour tous les fonctionnaires de l’État ». Portée par l’ancienne ministre des Outre-mer Ericka Bareigts et l’ancienne ministre de la Fonction publique Annick Girardin, qui a succédé à Ericka Bareigts, cette disposition a été inscrite dans le projet de loi relatif à la déontologie et aux droits des fonctionnaires, adoptée par le Parlement le 7 avril dernier. « C’est une réelle avancée pour les Calédoniens et les autres Ultramarins, mais pour les Polynésiens, rien a changé », ont déploré les agent de la Fonction publique présents à cette rencontre.

FICHE-POSTE-COMM-PF

FICHE-POSTE-CONSEIL-JURISTE-REDACTEUR

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