Chaque semaine, Outremers360 aborde les atouts des Outre-mer à travers ses entrepreneurs, son environnement, son patrimoine culturel et ses énergies renouvelables grâce à la série Positive Outre-mer, produite et réalisée par Les Productions Cercle Bleu, du Pôle audiovisuel du groupe La Voix Du Nord.
Après les montagnes de Martinique, la singulière biodiversité calédonienne, la communauté Hmong de Guyane, la start-up polynésienne LeadBees, les tunnels de lave de La Réunion, la gastronomie de Guadeloupe, les Aires marines éducatives de Polynésie, la crevette calédonienne Obsiblue, et les algues pleines d’énergie de La Réunion, partons en Martinique à la découverte du Rhum et de la canne, un atout pour l’économie de l’île.
Avec 201 planteurs sur une surface de 3 900 ha en 2016, la canne est la 2ème culture agricole de Martinique. Les volumes récoltés (226 000 tonnes), bien qu’en progression, sont encore très inférieurs aux besoins industriels qui s’élèvent à 300 000 tonnes.
Le rhum martiniquais c’est 7 distilleries de Rhum Agricole, une distillerie de rhum industriel (le Galion), 1 500 emplois directs et indirects. La filière représente environ de 150 millions d’euros dans l’économie locale. Depuis un siècle, elle parcourt un chemin d’excellence (distilleries agricoles – Label Rouge – AOC…).
Le rhum de Martinique est le seul au monde a bénéficié d’une reconnaissance mondiale et d’une appellation d’origine contrôlée. C’est un gage de qualité pour conquérir de nouveaux marchés tels que le Japon, l’Europe ou les États-Unis. A l’instar des régions de Champagne ou de Cognac, le terme Martinique associé à un rhum de qualité va rejaillir sur l’image et la notoriété de l’île. Un rhum, est même le tout premier rhum au monde bio AOC !