Pour satisfaire une activité croissante, French Blue affiche « des perspectives d’embauches importantes »

Pour satisfaire une activité croissante, French Blue affiche « des perspectives d’embauches importantes »

PNC French Blue à l’aéroport international Roland Garros, lors de l’inauguration de la ligne Orly –
Saint-Denis ©Outremers360

La première compagnie low-cost long courrier française, lancée en septembre 2016, affiche des perspectives de croissance importantes. Avec l’arrivée en août 2017 d’un premier A350 et un second dont la livraison est prévue au printemps 2018, French Blue ne cache pas ses besoins en personnel, notamment Personnels navigants commerciaux (PNC), et poursuit sa politique de recrutement dans l’Hexagone et à La Réunion.

Chez French Blue, compagnie sœur d’Air Caraïbes et filiale du Groupe Dubreuil, « les recrutements ont lieu en permanence, tous les mois », indique Aurore Fontanaud, Directrice des Ressources humaines de la compagnie. « Notre objectif est d’intégrer à peu près une dizaine de personnes par mois. Pour cela, soit nous organisons des « job-dating » comme au début du mois à La Réunion, soit les gens candidatent via notre site internet et nous les convoquons à des sessions de recrutement », qui ont lieu au minimum une fois par mois.

Une politique de recrutement locale

Fidèle à son ADN ultramarin, French Blue recrute donc à la fois à Paris et à La Réunion. « Après il y a plus de candidats à Paris mais c’est surtout une question démographique. En revanche (…), tous les mois nous intégrons au moins deux ou trois réunionnais », assure Aurore Fontanaud. Sur l’île, la compagnie « avait un objectif de 50 personnes à la fin de l’année ». « Aujourd’hui, on a 37 personnes qui travaillent à La Réunion, 39 si on compte le personnel au sol. Et nous allons bientôt intégrer 9 stagiaires réunionnais actuellement en formation au CCA à Paris et qui pourront intégrer French Blue dès la fin de leur formation en décembre. On sera donc, à la fin de l’année, sur une petite cinquantaine », détaille-t-elle.

Aurore Fontanaud, DRH de French Blue ©French Blue

Aurore Fontanaud, DRH de French Blue ©French Blue

« Le métier principalement visé par le recrutement est celui de Personnel navigant commercial (PNC) », précise la DRH de la jeune compagnie. « Ensuite, nous avons de temps en temps soit des postes d’instructeurs, soit des postes de chefs de cabine. Mais pour candidater à ces postes, il faut déjà avoir eu une expérience en tant que PNC ». Pour ce qui est des PNC, French Blue a décidé d’ouvrir son recrutement à toute personne intéressée par le métier sans pour autant avoir d’expérience ou de formation. « On travaille en partenariat avec Pôle Emploi et Ladom, pour identifier des jeunes qui souhaiteraient devenir Hôtesse de l’air ou Steward ». Ces deux partenaires de la compagnie se chargent ensuite de la formation des candidats et « une fois formés nous leur proposons un contrat ».

« Des perspectives d’embauches importantes »

« Les jeunes qui intègrent French Blue ont l’opportunité d’intégrer une compagnie qui a un projet d’entreprise assez innovant, puisque nous avons lancé et nous développons le low-cost long courrier en France », explique Aurore Fontanaud, « nous sommes toujours la seule compagnie française sur ce créneau ». En outre, la compagnie affiche d’importantes perspectives de développement : « Il y a un an et demi nous n’avions qu’un seul appareil, aujourd’hui nous en avons deux et d’ici le premier semestre 2018, nous auront un troisième appareil. Tout cela implique des perspectives d’embauches et d’évolutions en interne importantes », prévient la DRH de la compagnie, qui privilégie le profil et la motivation des candidats.

Pour satisfaire une activité en croissance, Franch Blue ne cache pas sa volonté de poursuivre intensivement sa politique de recrutement ©French Blue

Pour satisfaire une activité en croissance, Franch Blue ne cache pas sa volonté de poursuivre intensivement sa politique de recrutement ©French Blue

« Un jeune qui rentre chez French Blue en tant qu’Hôtesse de l’air ou Steward, s’il travaille bien, qu’il est motivé, qu’il aime son travail et qu’il a un vrai sens de la relation client, c’est quelqu’un qui peut très rapidement évoluer, passer chef de cabine, prendre des responsabilités et à terme devenir instructeur », confirme-t-elle. « Il faut des gens qui aiment la relation client, le service client. Il nous faut des gens souriants en toutes circonstances car un vol peut parfois être compliqué. Il nous faut bien entendu des gens rigoureux, car dans un avion l’aspect sécuritaire est important. Il y a pas mal de procédures à connaître et appliquer. Et enfin, il nous faut des gens qui parlent bien anglais », un critère primordial pour la profession.

Une culture d’entreprise « entre la start-up et l’entreprise familiale »

French Blue revendique une culture interne entre « la start-up et l’entreprise familiale ». « La start-up parce que ça va vite, on croît très rapidement, il se passe beaucoup de choses et l’entreprise familiale parce que French Blue a commencé avec une toute petite équipe, les gens se connaissent et ça créé un climat particulier », confie Aurore Fontanaud. Et pour « maintenir ce lien », « on essaye de faire des activités en plus, d’organiser des soirées avec les collaborateurs de la compagnie pour continuer à avoir une bonne ambiance au sein de French Blue ».

French Blue a reçu son premier A350 en août dernier. Un appareil qui nécessite "environ une centaine de personne" en plus pour la compagnie ©Outremers360

French Blue a reçu son premier A350 en août dernier. Un appareil qui nécessite « environ une centaine de personne » en plus pour la compagnie ©Outremers360

La première low-cost long courrier française est donc partie pour grandir, tant en terme de flotte, d’activité que de collaborateurs. Et pour accueillir son prochain A350, la compagnie a besoin de personnel, « environ une centaine » sur ce type d’appareil, affirme Aurore Fontanaud, qui lance un appel : « Que les gens qui sont intéressés par le métier d’Hôtesse de l’air ou de Steward n’hésitent pas à le faire », avec ou sans diplôme, et « notamment les Réunionnais qui se trouvent dans l’Hexagone et qui souhaiteraient retourner à La Réunion parce que nous recrutons ! ».