Or en Guyane : Les miniers guyanais veulent également un engagement de l’Etat vis-à-vis de leur filière

Or en Guyane : Les miniers guyanais veulent également un engagement de l’Etat vis-à-vis de leur filière

Les annonces de Manuel Valls sur le nickel calédonien ONT trouvé un écho à plus de 10 000 km du Caillou. La Fédération des Opérateurs Miniers de Guyane souhaite également un coup de pouce de  la part de l’Etat concernant l’or guyanais. 

Hé Ho La Guyane! Ainsi est titré le communiqué de la Fédération des Opérateurs miniers de Guyane (FedomG) pour interpeller le Premier Ministre Manuel Valls. Fin de semaine dernière, le chef du gouvernement a promis pour la filière nickel un prêt de 200 millions d’euros et une garantie financière pour la construction d’une nouvelle centrale charbon. « Une initiative saluée » par Carole Ostoréro, la présidente de la Fedom G qui souhaite un engagement similaire pour la Guyane. L’ancienne conseillère régionale rappelle que le développement de la filière industrielle aurifère « aboutira à la création, sur notre territoire, de 1.000 à 3.000 emplois directs, et 3.000 à 9.000 emplois indirects ». La coopération demande  que l’Etat investisse dans la création d’infrastructures telles que des ponts, des routes pour “qu’émergent de grands projets miniers”dans le département. Ces travaux d’envergure vont relancer la commande publique, dynamiser l’économie et répondre aux besoins de développement de la Guyane », souligne la présidente de la FédomG. Interrogé sur la demande de la Fédération, le président de la collectivité territoriale de la Guyane Rodolphe Alexandre a appelé à faire la différence entre dotation et emprunt. «C’est un emprunt qui va être fait pour la Nouvelle-Calédonie qui connaît une forte récession du cours du nickel en ce  moment. Actuellement, les cours du nickel et de l’or sont sensiblement différents : 34.000 € le kilo pour l’or et 9 € pour le nickel, qui a perdu la moitié de sa valeur en un an.