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Jusqu’au 28 juillet se déroule la 6ème édition du Paris Jazz Festival au parc floral de Vincennes. Pour cette édition 2019, ce festival rend hommage aux 50 ans du parc floral tout en faisant la part belle aux artistes émergents, dont quelques ultramarins.

Né en 1994 avec l’ambition de concilier nature et musique, le Paris Jazz Festival a rapidement trouvé son public. On compte plus de 110 000 spectateurs par saison, ce qui en fait l’un des festivals les plus importants du genre en terme d’affluence. Il faut dire que dès les premières éditions, de grands noms du jazz et de la World music tels Didier Lockwwod, Richard Bona, Rhoda Scott, Lokua Kanza, Herbie Hancock, Ray Barretto, Dee Dee Brigewater, Alain Jean-Marie, Eddy Louiss…, pour ne citer que ceux là, s’y sont produits.

Il faut dire également que l’originalité de Paris Jazz Festival réside dans le fait que la plupart des concerts et les animations musicales qui les accompagnent (ateliers, expositions, conférences, jeux…) sont quasiment gratuits puisqu’il suffit d’acquitter le droit d’entrée au parc floral (2,50 euros) pour y assister. Et ce d’autant que les spectacles ont lieu les samedis et dimanches dans l’après-midi.

Une programmation qui recèle quelques pépites

Cependant si le Paris Jazz Festival a bâti sa réputation sur les grands noms qu’il a accueillis, il a également su faire la part belle aux artistes émergents et à la découverte exigeante. Particulièrement cette année où il rend hommage aux 50 ans du parc floral avec une programmation qui recèle quelques pépites, parmi lesquelles quelques ultramarins.

A commencer dès le 20 juillet (15h) par le flûtiste guyanais, Yann Cléry, artiste protéiforme qui amène sa flûte traversière sur des chemins inédits, passant allègrement du jazz au ragga et du hip hop au rock.

C’est aussi la chanteuse écrivaine réunionnaise, Ann O’Aro (27 juillet – 15h), dont nous avons déjà souligné dans ses colonnes, l’incandescence, la puissance et l’originalité de son écriture. 

C’est enfin, le pianiste martiniquais, Christophe Chassol (concert payant le 26 juillet à 20h) qui joue depuis longtemps déjà dans la cour des grands et qui, fort de ses incessantes expériences musicales, reste un des plus talentueux musiciens de sa génération.

A ces trois ultramarins, on peut ajouter le saxophoniste Canado-Haïtien Jowee Omicil qui se produira le 27 juillet à 17h.

De bien belles après-midis musicales en perspective pour les amoureux du jazz et plus généralement de la musique dans un cadre agréable et à moindres frais.