Les rameurs d’EDT Va’a ont remporté la première étape après un combat acharné contre la Team OPT B ©SB / Tahiti-infos

La première étape de la Hawaiki Nui Va’a 2016 a eu lieu ce mercredi 2 novembre entre les îles de Huahine et Raiatea en Polynésie française. Après trois heures de combat contre l’océan et ses concurrents, EDT Va’a remporte de justesse la première étape de la course.

Tout s’est joué dans le lagon de Raiatea. Après plus de 3 heures de course en haute-mer, l’équipe Team OPT B franchit en premier la passe de Te Ava Piti à Raiatea à 10h29. Elle est suivie de près par EDT Va’a, Team OPT A et Shell Va’a. Après un « combat mémorable » dans le lagon de Raiatea, EDT Va’a passe la ligne d’arrivée en vainqueur et boucle la première étape en 3 heures 23 minutes et 38 secondes. Des secondes cruciales puisque Team OPT B franchit la ligne d’arrivée en 3 heures 23 minutes et 59 secondes. Suivent de près la Team OPT A et Shell Va’a arrivée en quatrième. Les américains de la Team Redbull arrivent huitièmes au classement. Plus tard, l’équipe Méduse Va’a (France) termine sa course en 3 heures et 49 minutes et se classe à la 34ème position. Mont-Dore Shell Va’a (Nouvelle-Calédonie) terminera la course en 67ème position en 4 heures 09 minutes et 53 secondes. Pour sa première participation, la Team Guyane arrive dernière, sous les encouragements et applaudissements des polynésiens, et termine sa course en 5 heures 02 minutes et 12 secondes.

Une histoire de cap

Dès que les piroguiers franchissent la passe de Huahine pour s’élancer en haute-mer, ils choisissent un cap qui, selon la houle et le vent, leur permettra d’atteindre Raiatea en faisant moins d’efforts et le plus rapidement possible. EDT Va’a choisit par exemple de viser la pointe sud de l’île de Raiatea tandis que Paddling Connection, arrivée 5ème, fait cap sur Taha’a, au nord donc. Finalement, c’est le choix de EDT Va’a qui sera payant grâce à une houle d’un mètre environ et un vent de 20 km/h venant tous deux du sud.

L’entraide avant tout

Le soleil était au rendez-vous de cette première étape, les conditions étaient plutôt clémentes. Néanmoins, certaines équipes ont connu des difficultés en haute mer. L’une d’elle, qui n’avait pas de balancier de rechange, était sur le point d’abandonner quand un de ses concurrents a pris la décision de lui prêter un de ses balanciers. Pour précision, le balancier est la petite coque rattachée parallèlement au corps de la pirogue et qui lui permet de garder l’équilibre sur l’eau. Demain (ce soir dans l’Hexagone) auront lieu les deuxième et troisième courses: l’étape de vitesse entre Raiatea et Taha’a et l’épreuve réservée aux femmes et aux jeunes.

 

Classement général