Zika : Un premier cas autochtone déclaré en Nouvelle-Calédonie

Zika : Un premier cas autochtone déclaré en Nouvelle-Calédonie

Touché pour la première fois en 2014, la Nouvelle-Calédonie vient de déclarer son premier cas autochtone de Zika, deux ans plus tard.

Après les Antilles Françaises et la Guyane, la Nouvelle-Calédonie devient le quatrième territoire ultramarin touché par le virus zika. Jean-Paul Grangeon, médecin de la Direction des affaires sanitaires et sociales a indiqué la présence du premier cas autochtone sur le Caillou. « C’est un premier cas de Zika cette année en Nouvelle-Calédonie, identifié à Dumbéa (périphérie de Nouméa), chez une personne qui n’a pas quitté le territoire. Cela signifie que le virus circule ici », a déclaré Jean-Paul Grangeon. Le pays connaît bien ce virus puisque le zika est apparu pour la première fois en 2014. À l’époque, 1300 cas avaient été confirmés, une « épidémie « relativement contrôlée » selon les autorités sanitaires. À noter que les personnes préalablement touchés par le zika sont  désormais immunisés contre le virus.Cependant cette dernière a, à nouveau recommandé à la population de se protéger des moustiques et de lutter contre la formation de gîtes larvaires. Parmi les mesures de protection, le système Aglostic mis au point par des calédoniens pourra démontrer son efficacité pour lutter contre la prolifération du moustique. Les autorités sanitaires s’inquiètent également de la prolifération de la fendue, un autre virus que transmet le moustique aedes egypti. À Nouméa, deux developpement de foyers de la dengue ont été recensés à Ouméa et au quartier Faubourg-Blanchot. Le virus Zika, transmis par le moustique, croît rapidement et a désormais affecté des personnes dans plus de 20 pays d’Amérique latine, principalement au Brésil, avec plus de 1,5 million de cas.

Avec AFP