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Ce jeudi 24 janvier, la directrice générale de l’Agence régionale de Santé (ARS) en Guyane, Clara de Bort, a signé l’arrêté de création du Groupement hospitalier de territoire (GHT), rassemblant les trois hôpitaux publics GHOG (Saint-Laurent du Maroni), CHK (Kourou) et CHAR (Cayenne).

Cette signature s’est tenue au cours d’une cérémonie au CHOG, réunissant les représentants des équipes de direction et communautés médicales des trois établissements, en présence notamment de Dominique Voynet, Catherine Léo et de nombreux de médecins du CHOG, indique l’ARS sur son site.« Se réunir en GHT c’est regrouper nos forces pour offrir ensemble à la population une offre de soins plus complète et de grande qualité. Il s’agit d’assurer au plus proche de la population une prise en charge efficace dans chacun de nos établissements », a notamment souligné Jean-Mathieu Defour, directeur du CHOG.

Une satisfaction partagée par son homologue Christophe Robert, directeur du CHK, pour qui le GHT « constitue une opportunité unique pour une structure comme le CH de Kourou, institué comme un établissement public de santé depuis seulement 12 mois et qui pourra trouver dans ce partenariat et cette mise en synergie, un environnement parfait pour achever sa transition et conforter sa place dans le système de santé guyanais ».

« Ensemble, les 3 établissements publics de santé de Guyane, dont le Centre hospitalier de Cayenne, seront plus forts pour développer leur offre de soins et être plus attractifs. Ils mutualiseront leurs compétences et points forts, pour Cayenne les soins de référence, les centres de santé, l’enseignement et la recherche pour tous les guyanais », a déclaré de son côté Jean Debeaupuis, administrateur provisoire au CHAR. Selon Clara de Bort, « les projets conjoints sont déjà nombreux ». À titre d’exemple, « le service de dialyse du CHOG qui ouvrira la semaine prochaine grâce à l’engagement du CHAR. Le GHT doit permettre d’entériner ce mode de fonctionnement gagnant-gagnant et de pérenniser ces filières, au-delà de l’engagement personnel de tel ou tel ».

La directrice générale de l’ARS a souligné que « le GHT ne doit pas alourdir la gestion mais améliorer la transparence, la performance et la qualité du service rendu, en harmonisant les achats, le système d’information, ou encore la politique de formation ». Il est également question de respecter « la spécificité et de l’autonomie de chaque établissement et bassin de vie ».