Santé en Guyane : Des réservistes mobilisés dans des services de maternité et néonatologie

Santé en Guyane : Des réservistes mobilisés dans des services de maternité et néonatologie

Le centre hospitalier de Saint-Laurent du Maroni inauguré en 2018

Des infirmières et un pédiatre réservistes ont été mobilisés pour renforcer les services de néonatologie et de maternité des centres hospitaliers de Saint-Laurent du Maroni et Cayenne en Guyane, actuellement sous tension, selon un arrêté publié vendredi au Journal officiel.

Depuis le 30 octobre et pour une « durée de 15 jours », dix infirmières diplômées d’État réservistes doivent ainsi « apporter un appui aux services de néonatalogie » de ces deux hôpitaux, précise le texte. Un médecin pédiatre réserviste doit de même appuyer, « pour une durée de 30 jours » à compter de mercredi dernier, les « services de maternité et néonatalogie » du centre hospitalier de Cayenne.

Une décision prise par le ministère de la Santé face à « l’augmentation très importante d’activité des maternités du territoire guyanais », au « recours important aux soins critiques (réanimation et soins intensif) au sein des services de néonatologie » et au « risque relatif sur la qualité de la prise en charge des patients ».

La directrice générale de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Guyane, Clara de Bort, a expliqué que « la période d’octobre-novembre est régulièrement marquée en Guyane par des tensions en réanimation néonatale ». La réserve sanitaire, constituée de professionnels de santé volontaires, avait déjà été mobilisée à l’été 2017 pour renforcer le service de réanimation néonatale du centre hospitalier de Cayenne, puis un an plus tard pour répondre à la crise des urgences du même hôpital. Le centre hospitalier de l’Ouest guyanais à Saint-Laurent du Maroni a lui ouvert ses portes au public en septembre 2018.

Créé en 2007, le corps de réserve sanitaire comprend des professionnels de santé en activité ou à la retraite depuis moins de 3 ans, ainsi que des étudiants poursuivant des études médicales ou paramédicales. « Les réservistes sont supervisés par l’ARS, en lien avec les directions des deux établissements », a encore indiqué Clara De Bort, en assurant que « les infirmiers ont répondu très vite à la demande d’appui qu’ils ont reçue ».

Avec AFP.