©FANC
Le porte-conteneurs Kea Trader, qui s’est échoué le 12 juillet sur le récif Durand en Nouvelle-Calédonie, s’est brisé en deux sous l’effet de la houle, ont indiqué lundi les autorités locales.
Les neuf membres de l’équipage encore à bord ont été évacués en urgence par les secours en mer de l’archipel, à la demande de la société de sauvetage Ardent, qui supervise les opérations autour de ce navire de 184 mètres. « L’impact continu des mouvements de houle a fortement affaibli la coque, qui a commencé à se fissurer. (…) Le Kea Trader est maintenant coupé en deux parties », ont indiqué dans un communiqué commun le Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, le commandement de la zone maritime et le centre de secours en mer.
Bien que les 540 tonnes de fioul lourd de ce navire aient été pompées en juillet-août, « des quantités résiduelles d’hydrocarbures sont restées à bord et des traces ponctuelles de pollution ont été constatées », ont-ils également indiqué. Pour une raison encore inexpliquée, le Kea Trader, propriété d’un armateur britannique, s’est encastré le 12 juillet à pleine vitesse sur les récifs Durand, à 50 nautiques au sud-est de l’île de Maré dans l’archipel des Loyauté. Ces récifs se trouvent dans le parc naturel de la mer de corail et abritent une biodiversité fragile. Le Kea Trader arrivait alors de Papeete lorsqu’il s’est échoué.
#KeaTrader, l’Armateur confirme qu’il enlèvera l’épave. pic.twitter.com/ZQZbRTei2G
— SGMer (@SGMer) 13 novembre 2017
Environ 650 des 756 conteneurs ont été transbordés dans l’optique d’un renflouement du bateau, mais une première tentative avait été infructueuse. En dépit de cette nouvelle avarie, les autorités calédoniennes ont indiqué que « le propriétaire restait déterminé à retirer le Kea Trader ». Début octobre, l’armateur avait fait savoir que le navire, livré en janvier 2017, n’était pas réparable et devrait être recyclé. « Une évaluation exhaustive de l’état du bâtiment est en cours et doit permettre l’élaboration d’un nouveau plan de retrait du récif. Les priorités de sauvegarde de la vie humaine et de préservation de l’environnement restent inchangées », a-t-on indiqué de même source.
Avec AFP.