Moustiques en Outre-mer : 2 cas de zika confirmés en Guadeloupe

Moustiques en Outre-mer : 2 cas de zika confirmés en Guadeloupe

Jusqu’alors épargnée, l’ARS de Guadeloupe vient d’annoncer la présence de deux cas confirmés de zika sur le territoire.

L’Agence régionale de santé de Guadeloupe a fait savoir par voie de communiqué, la confirmation de deux cas de zika dans le département. La présence du virus a été détectée ce vendredi par le centre national de référence des arboviroses de Marseille, le laboratoire où sont envoyés les prélèvements des malades pour analyse. Parmi les cas dépistés, il s’agit d’un homme habitant à Saint-Martin et d’une fillette résidant en Grande-Terre. Ce sont des cas autochtones, puisqu’aucune de ces personnes n’a voyagé dans les quinze jours précédant le début des signes », est-il précisé. Il y a quelques semaines, le directeur ARS de Guadeloupe Patrice Richard a affirmé « être en état d’alerte »concernant l’arrivée du zika lors de sa conférence de presse de rentrée. Il avait noté que « la particularité du Zika est que 80% des cas sont asymptomatiques »,  c’est-à-dire que la grande majorité des personnes ne savent pas qu?elles sont infectées. « Nous demandons à la population de lutter contre les gites larvaires et de se protéger », avait-il insisté.

La Guyane et la Martinique « en phase épidemique »

Touchées par le virus depuis la fin du mois de décembre, la Martinique et la Guyane connaissent un «début d’épidémie d’infections au virus zika». Le Ministère de la Santé a fait état de 47 cas confirmés autochtones d’infections à virus Zika et 610 cas cliniquement évocateurs pour la Martinique. En Guyane, le nombre d’infections de cette maladie vectorielle évolue dans une proportion moindre. À ce stade, on y dénombre 15 cas autochtones signalés. En plus de ces deux départements français, douze autres zones de la Caraïbe sont touchées : Porto Rico, le Brésil, la Colombie, le Salvador, le Guatemala, Haïti, le Honduras, le Mexique, le Panama, le Paraguay, le Suriname et le Venezuela. Ce virus se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire d’une piqure du moustique tigre et peut entraîner des complications neurologiques. Il n’existe pas de traitement curatif ni de vaccin contre cette maladie, mais seulement des traitements des symptômes.