Le retour des étudiants mahorais au tarif préférentiel entre Paris et La Réunion, puis gratuit jusqu’à Mayotte a annoncé Annick Girardin

Le retour des étudiants mahorais au tarif préférentiel entre Paris et La Réunion, puis gratuit jusqu’à Mayotte a annoncé Annick Girardin

Annick Girardin lors d’une rencontre avec les étudiants ultramarins en quatorzaine en région parisienne, avant leur retour en Outre-mer ©Twitter / Annick Girardin

En visite à Mayotte depuis mardi matin, la ministre des Outre-mer a évoqué le retour des étudiants et résidents mahorais bloqués dans l’Hexagone, ou à l’étranger. 

« À partir du 1er juin, le tarif étudiant qui existe entre Paris et La Réunion sera ouvert aux étudiants mahorais s’ils vont jusqu’à La Réunion. Et comme nous avons un pont aérien pris en charge par l’État, à hauteur de 500 000 euros par mois, ils viendront gratuitement de La Réunion à Mayotte », a annoncé la ministre Annick Girardin, sur le plateau de Mayotte La 1ère. Elle s’est également engagée à la mise en place d’un tarif préférentiel en cas de réouverture d’une liaison commerciale directe entre Paris et Mayotte.

Selon la ministre, on recense 1 314 étudiants mahorais sur les 11 300 étudiants ultramarins dans l’Hexagone demandant un rapatriement sur leurs territoires. Au début de la crise, la ministre rappelle avoir « parlé aux étudiants mahorais comme à tous les étudiants ultramarins. Je leur ai demandé de rester dans l’Hexagone pour ne pas (…) être un risque d’apport du Covid 19. Ils m’ont écouté ». « Différentes aides ont été mises en place » a-t-elle ajouté, notamment une aide de 200 euros.

Jeudi, « il y aura un vol spécial » depuis La Réunion, avec « un peu plus de 60 mahorais qui pourront rentrer chez eux, et dans le sens inverse des Réunionnais qui rentreront chez eux », a également annoncé la ministre. Pour les Mahorais bloqués dans l’Hexagone et souhaitant un retour sur l’île, « nous verrons comment ils peuvent le faire en passant par La Réunion ». Annick Girardin a aussi évoqué les 8 mahorais présents à Dubaï : « ils devraient rentrer dans les jours qui viennent ». « C’est un accord que nous allons passer ».